Ministère des transports : Démarrage des immatriculations provisoires W et WW

Le mardi 10 octobre 2023 à Ouagadougou, le Bureau de vérifications automobile (BVA) a annoncé le démarrage du système d’immatriculation dans les séries provisoires W et WW au Burkina Faso.

Désormais, depuis les frontières du pays, tout véhicule (deux roues, trois roues ou 4 roues) devra être immatriculé provisoirement en attendant l’immatriculation définitive au risque de se voir appliquer des sanctions. 

C’est ce qu’a fait savoir ladite structure, au cours d’une cérémonie parrainée par le Premier ministre Joachimson Kyélem, représenté par le ministre des transports, Roland Somé.

L’arrêté 70 du 31 décembre 2019 vient préciser les modalités d’acquisition des immatriculations provisoires. Supernet Technologie holding est la société qui a participé à la mise en oeuvre de cette initiative. Pour son représentant, Amadou Cissé, « le processus permet aux importateurs occasionnels d’avoir une immatriculation dès l’entrée sur le territoire national et de venir terminer les formalités douanières au niveau du bureau de dédouanement du lieu de résidence de l’usager afin d’obtenir la bande verte qui certifie que l’usager s’est acquitté de ses obligations douanières ».

Le certificat provisoire a une durée de vie de 30 jours renouvelable une fois. Et en moyenne 4 minutes suffisent pour l’obtenir. Mais comment l’acquérir ? « A la frontière, dès l’obtention du T1 avec le bureau de douane, l’usager doit se présenter au guichet d’immatriculation provisoire avec sa CNIB pour qu’on fasse l’extraction du numéro de chassis sur le T1, extraire les informations sur la CNIB (NDLR, Carte nationale d’identité Burkinabè), ensuite lié les différentes informations des deux papiers et passer à la pose physique en apposant la bande sur le véhicule », a expliqué M. Cissé.

Il faut noter qu’au départ, 4 guichets seront ouverts pour les demandes d’immatriculations provisoires W et WW. Il y aura un guichet à Ouagadougou, un à Bobo-Dioulasso et un au niveau des frontières du pays avec le Ghana (Dakola) et avec le Togo (Cinkansé).

Le système d’immatriculation provisoire est important à plus d’un titre. En effet, pour les forces de défense et de sécurité, il s’agit d’un atout dans la lutte pour la préservation de la quiétude des citoyens et de l’intégrité du territoire. De plus, pour l’acquéreur, c’est l’assurance de pouvoir circuler dès l’achat de son nouveau véhicule, en payant la certitude que les documents qui lui sont remis sont authentiques. Cet système va également permettre de rechercher et de retrouver les auteurs d’infractions impliquant un véhicule, en permettant de l’identifier sûrement et d’identifier son propriétaire ou son utilisateur. 

« Il est de notoriété que dans le contexte actuel nous ne pouvons et ne devons point laisser circuler sur nos routes des véhicules fantômes, sans identité claire, au risque de nous ériger en complices par passivité, à l’action des forces du mal », a souligné le ministre des transports, Roland Somé.

 

Nabintou Ouattara (stagiaire)

Latribunedufaso.net

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