Ce vendredi 15 septembre 2023 à Ouagadougou, la Direction générale de la préservation de l’environnement (DGPE) a organisé une rencontre d’échanges sur les bonnes pratiques de gestion des déchets et des produits contenant du mercure.
Au cour de cette réunion, les acteurs qui interviennent dans la saisis et l’élimination des produits prohibés, se sont penchés sur les bonnes pratiques d’élimination des déchets et des produits contenant du mercure. En outre, ils ont fait cas des difficultés rencontrées et ont proposé des pistes de solutions.
La présente rencontre s’inscrit dans le cadre de la lutte contre la pollution atmosphérique. Il ressort que 23% des estimations d’émission de mercure dans l’air proviennent du brulage des déchets à l’air libre. En effet, au Burkina Faso, les mauvaises pratiques d’élimination des produits saisis constituent la troisième source de rejets du mercure et de ses résidus dans l’environnement.
Pendant la destruction des produits contenant du mercure par incinération, les acteurs contribuent à contaminer l’eau, l’air, le sol ainsi que la chaine alimentaire. Ce qui constitue un danger pour la santé humaine et l’environnement.
La DGPE, dans la mise en œuvre de son plan de gestion des déchets, envisage la mise en œuvre d’un projet de réduction de l’utilisation des produits contenant du mercure ainsi que la mise en œuvre d’un centre de gestion des produits et des déchets dangereux.
Cet engagement du pays de réduire les émissions de mercure dans l’environnement entre dans le cadre des objectifs de l’Accord de Minamata sur le mercure. Le Burkina Faso, faut-il le rappeler, est le 42e pays sur 128 a ratifié cet accord. L’un de ses objectifs est de réduire les émissions atmosphériques de mercure et de composés du mercure provenant des sources ponctuelles d’émissions atmosphériques telles que l’incinération des déchets.
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Source : DCRP/MEEA