Protection des mineurs : Le CSC sensibilise les éditeurs et distributeurs télévisuels

Le Secrétaire général du CSC, Blagnima Traoré, a présidé une rencontre d’information et de sensibilisation des éditeurs et distributeurs télévisuels, ce jeudi 14 septembre 2023 à Ouagadougou.

La dite rencontre a portée sur les modifications apportées au dispositif de protection des mineurs contre les contenus télévisuels pouvant nuire à leur épanouissement.

L’objectif de ce nouveau dispositif est de contribuer à une meilleure protection du jeune publics contre les contenus médiatique non adaptés à leurs âges, à « nos » valeurs et à « nos » mœurs.

Pour le directeur de la réglementation, de la médiation et du contentieux, Daniel Bonzi, l’objectif spécifique est de renforcer les décisions qui existaient depuis 2014.

A écouter le SG, Blagnima Traoré, « c’est face à la recrudescence des programmes qui présente des scènes homosexuelles ou fait la promotion de l’homosexualité, et tenant compte de nombreuses plaintes de citoyens que le CSC a pris à ce effet, des dispositions en vue d’assurer une meilleure protection des enfants. »

Les programmes sont classifiés en 05 catégories que sont, catégorie 1, programmes pour tous publics; catégorie 2, programmes déconseillés aux mineurs de moins de 10 ans comportant certaines scènes susceptibles de nuire à leur épanouissement physique, mental ou moral; catégorie 3, programmes déconseilles aux mineurs de moins de 12 ans et lorsque le programme recourt notamment, de façon systématique et répétée, à la violence physique ou psychologique ; catégorie 4, programmes déconseillés aux mineurs de moins de 16 ans dès lors qu’ils comportent des scènes à caractère érotique ou de grande violence; catégorie 5, programmes déconseillés aux mineurs de moins de 18 ans dès lors qu’ils comportent des scènes pornographiques ou de pratiques homosexuelles ou de très grande violence, réservés à un public adulte averti et susceptibles de nuire à l’épanouissement physique, mental ou moral des mineurs.

Cette décision faut-il le rappeler, avait été prise depuis 2014 et revisitée en y introduisant l’homosexualité.

Ines Tougma (stagiaire)

Latribunedufaso.net 

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