Sous le haut patronage du président de la transition, représenté par son directeur de cabinet, Martha Céleste Medah, se tient ce jeudi 31 août 2023 à Ouagadougou, le lancement officiel de “Africa Infrastructure Forum”. Placée sous le parrainage du PDG du groupe EBOMAF, Mahamadou Bonkoungou, cette première édition a pour thème « Investir dans les infrastructures africaines pour impacter la zone de libre échange continentale ».
Prévu du 31 août au 02 septembre 2023, cette rencontre a pour objectif de réunir les acteurs de l’écosystème du secteur des infrastructures en Afrique afin d’échanger sur les financements nécessaires au développement et à la fourniture d’infrastructures durables. Elle s’inscrit dans le cadre de la promotion de la Zone de Libre Echange Continentale Africaine (ZLECAF), mise en place par l’Union Africaine, pour favoriser la création d’un marché unique africain et la suppression des barrières aux échanges.
Dans le discours du président, prononcé par le ministre des Infrastructures et du Désenclavement, Adama Luc Sorgho, il ressort que cette rencontre est une occasion pour trouver des pistes de propositions afin d’identifier les urgences et les priorités en matière d’infrastructures, plus précisément en mettant l’accent sur les normes et standards en matière de qualité et de durabilité des infrastructures. « Pour cette première édition, il s’agit en particulier d’échanger à partir de l’état des lieux des infrastructures existantes aux niveau national, sous-régional et continental, pour identifier les projets intégrateurs », a souligné le patron de l’activité.
Selon le représentant du parrain, M Bassolé, c’est un plaisir pour le groupe EBOMAF de parrainer cette activité. Il dit espérer que cette première édition permettra aux pays africains en général d’atteindre les objectifs pour ce qui est du secteur des infrastructures.
Le forum a vu la participation des pays voisins. Il s’agit du Niger représenté par son ministre des transports et de l’équipement, Salissou Mahaman Salissou. Le Mali était également représenté à travers Madina Dembelé Sissoko, ministre des transports et des infrastructures du Mali. Pour ces derniers, le forum est « plus que nécessaire », car les pays (Burkina Faso, Mali et Niger) partagent les mêmes réalités, les mêmes problèmes en matière d’infrastructures. Ils ont remercié le gouvernement burkinabè pour l’invitation et ont affirmé leur entière disponibilité à soutenir le projet.
Au cours de ce forum, il y aura une conférence inaugurale qui sera suivie de 04 panels. Des sessions de réseautage, des expositions innovantes ainsi que des réunions privées en tête à tête sont également prévues.
Nabintou Ouattara (stagiaire)
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