Ce lundi 28 août 2023 à Ouagadougou, le ministre de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale, Bassolma Bazié a présidé l’atelier de lancement du projet « Bâtir des socles de protection sociale pour tous au Burkina Faso ».
Il s’agit d’un programme « phare » mondial de l’Organisation Internationale du travail (OIT) au Burkina Faso. Le présent atelier de lancement concerne la phase 2 du projet qui a pour but de renforcer l’accessibilité des services de santé à « tous », notamment par le biais de l’opérationnalisation de l’assurance maladie universelle et la promotion des mutuelles sociales.
« Nous avons une responsabilité commune de faire en sorte que l’assurance maladie soit une réalité pour tous les burkinabè quelque soit leurs niveaux de revenus. C’est pourquoi, tout en félicitant le Burkina Faso pour les efforts déjà déployés notamment avec l’adoption des textes et le démarrage projeté des prestations au cours de cette année 2023, je puis vous rassurer de notre disponibilité à apporter tout l’appui nécessaire, en fonction de nos moyens, pour la mise en œuvre effective du RAMU », a expliqué le Directeur du bureau de pays de l’OIT, Frédéric Lapeyre.
Il s’agira « globalement » pour cette deuxième phase de finaliser et d’approuver les paramètres techniques et financiers du régime, de développer des outils et procédures adaptés, de renforcer les capacités des acteurs et institutions, d’engager le processus de contractualisation avec l’offre de soins et d’appuyer la communication et la sensibilisation des acteurs.
D’ici 2025, 3 300 000 travailleurs des secteurs public, privé et de l’économie informel devront bénéficier du régime d’assurance maladie , à en croire le ministre, Bassolma Bazié « Je puis rassurer que l’opérationnalisation du régime d’assurance maladie universelle reste une priorité pour la Transition qui prévoit dans son plan d’action pour la stabilisation et le développement, rendre opérationnel le Régime d’assurance maladie universelle(RAMU) à partir de 2023, avec comme première cible, 15% de la population soit 3 300 000 travailleurs des secteurs public et privé y compris les acteurs de l’économie informelle, couverts d’ici à 2025 », a-t-il indiqué.
Il faut noter que dans le cadre de la mise en œuvre du présent projet, le Bureau international du travail, en collaboration avec les parties prenantes nationales ainsi que les partenaires techniques et financiers actifs dans le domaine de la protection sociale, se sont engagés à apporter à travers ce projet, une assistance technique pour l’élaboration et la mise en œuvre de mécanismes adaptés pour la couverture des travailleurs de l’économie informelle.
La phase 1 du projet, faut-il le rappeler avait pour objectif le renforcement de la protection sociale à travers l’extension de la couverture santé aux travailleurs de l’économie informelle. Il a apporté un appui pour le démarrage du RAMU et son extension aux travailleurs de l’économie informelle.
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