Ce vendredi 25 août 2023 à Ouagadougou, la Fédération nationale des tisseuses du Burkina Faso (FENATI-BF) a organisé une conférence de presse sur le port du Faso Dan Fani (FDF) en milieu scolaire.
La Fédération soutient que les propositions qu’elle avait faites au ministère de l’Education Nationale, de l’Alphabétisation et de la Promotion des Langues Nationale (MENAPLN) n’ont pas été prise en compte, surtout en ce qui concerne le modèle du tissu qui était sensé être le même pour tous les établissements.
Ainsi, la présente conférence a été l’occasion pour elle, d’exprimer ses questionnements et inquiétudes sur le sujet.
Ces inquiétudes, selon la présidente de la Fédération, Pauline Bafiogo/Ouédraogo, sont entre autres la diversité des motifs selon chaque établissement « qui ne va pas du tout faciliter le travail des acteurs », la multitude de motifs comme uniforme « risque la contrefaçon des pagnes FDF soit en pagne tissé venant d’autres pays ou des fils et tissus importés si ceci ne sont pas protégés par le Centre nationale de la propriété industrielle (CNPI) », la diversité des prix ou les surenchères des prix du pagne.
« Pour le reste du temps de la rentrée, en un mois et demi est-ce possible de respecter le délai du port dès les 1ers jours de la rentrée ? Comment trouver des structures ou acteurs fiables pour obtenir des tissus FDF de qualité et en quantité ? A quel prix s’achète le pagne réservé aux tenues scolaires ? » s’interrogent les tisseuses.
Dans ce sens, la FENATI/BF a fait des suggestions telles que le choix d’un motif unique ou un motif par localité pour la phase pilote et l’harmonisation du prix des pagnes FDF. En outre, elle souhaite la participation de l’ensemble des tisseuses du Burkina Faso à la production des tenues de la phase pilote
Inès Tougma (stagiaire)
Latribunedufaso.net