Le ministre délégué, chargé de la Sécurité, Mahamadou Sana a présidé ce vendredi 04 Août 2023 à Ouagadougou, l’ouverture des travaux de la revue à mi-parcours du Cadre sectoriel de dialogue défense-sécurité (CSD- DS).
Le CSD-DS est un dispositif de suivi et d’évaluation de la Politique nationale de développement ( PND), créé par l’Etat à la suite de l’adoption de la loi 034-2018/AN du 27 juillet 2018 portant pilotage et gestion de développement. L’objectif étant d’assurer un << meilleur >> suivi de la mise en œuvre des politiques publiques.
La présente session vise à examiner et adopter le rapport à mi-parcours 2023 et le plan d’action sectoriel pour la stabilisation et le développement actualisé. « Cette revue se veut surtout une tribune pour nous acteurs étatiques, professionnels des métiers des armes, faîtières des collectivités territoriales, secteur privé, organisations de la société civile, partenaires techniques et financiers, d’apprécier l’état de réalisation de nos actions à mi-parcours, de tirer les leçons de nos insuffisances et de formuler des recommandations », a signifié le ministre délégué, chargé de la sécurité et président de ce cadre sectoriel, Mahamadou Sana.
De façon spécifique, il s’agira de présenter une synthèse du rapport de performances au 30 juin 2023 et du Plan d’action sectoriel pour la stabilisation et le développement (PAS-SD) ; d’examiner et valider le projet de rapport sectoriel de performances au 30 juin 2023 ; de recueillir les recommandations en vue d’une << meilleure >> amélioration des performances.
Selon Mahamadou Sana, nonobstant ce contexte « peu favorable », l’ensemble des acteurs du CSD ont fait preuve d’abnégation et de résilience, toute chose ayant permis d’enregistrer des acquis substantiels. Parmi ces acquis, poursuit-il, je note particulièrement le renforcement des capacités des FDS en termes d’équipements, d’effectifs, de perfectionnement et d’aguerrissement, le contrôle et la surveillance dans le domaine minier, l’organisation des patrouilles de sécurisation y compris des massifs forestiers et l’assistance multidimensionnelle apportée aux personnes déplacées internes et aux communautés hôtes .
« Au regard de ces réalisations, je voudrais féliciter l’ensemble des acteurs pour leur engagement, mais surtout, vous inviter à redoubler d’efforts et à explorer les différents mécanismes budgétaires et institutionnels disponibles, pour l’atteinte des objectifs du Plan d’actions sectoriel pour la stabilisation et le développement, notamment en ce qui concerne le domaine de la gouvernance, la réconciliation nationale et la cohésion sociale », a-t-il ajouté.
Et pour lui de rappeler que ce secteur contribue à la réalisation des quatre (4) piliers du plan d’action pour la stabilisation et le développement à travers 21 actions et 148 produits. D’un coût global initial de deux mille neuf cent soixante-neuf milliards deux cent quatre-vingt-dix millions (2 969 290 000 000) de francs CFA, le plan d’actions sectoriel a été actualisé à mille trois cent vingt-deux milliards cinq cent deux millions (1 322 502 000 000 000) de francs CFA, dont trois cent quatre-vingt-treize milliards cinq cent quatre dix-neuf millions (393 599 000 000) de francs CFA à rechercher, soit un besoin de financement de 29,76%.
Rosana Astride Kiendrebeogo
Latribunedufaso.net