Conseil supérieur de la communication : Le bureau actuel en fin de mandat fait son bilan

Ce vendredi 28 juillet 2023 à Ouagadougou, le président du Conseil supérieur de la communication (CSC), Abdoulazize Bamogo, a animé le 3ème numéro de 2023 du Club de la presse. Organisé par le Centre national de presse Norbert Zongo (CNP-NZ), il a pour thème : « Régulation des médias au Burkina Faso : bilan en temps de crise sécuritaire ».

Ce cadre a été le lieu pour Abdoulazize Bamogo de faire le bilan de son mandat qui tire à sa fin, en Août prochain.

Pour ce faire, le président s’est étalé sur plusieurs axes sur lesquels ils ont eu a travailler dans le contexte sécuritaire actuel qui a été comme un frein aux activités. Le secret lié aux opérations sécuritaire, les tensions sociales qui rendent sensible la communication entre les populations, la transition politique, la chute de la viabilité des médias, telles sont entre autres les difficultés rencontrées tout au long du mandat.

Le CSC durant ces 05 dernières années a également travaillé sur les difficultés que traversent « de nos jours » les médias traditionnels suite à l’effet des réseaux sociaux. Ce sont entre autres, la chute d’audience des médias traditionnels (journal papier, telévision…), la chute du chiffre d’affaire qui diminue ainsi la qualité de production à travers la baisse de la viabilité économique des médias.

Face au péril sécuritaire , le CSC a voulu à ce que tout le monde, les médias ainsi que les citoyens fassent preuve de responsabilité dans les prises de paroles à travers les medias. Pour le président du CSC, « les professionnels doivent faire preuve de responsabilité en mettant en avant leur responsabilité sociale de médias. Les citoyens également doivent faire preuve de responsabilité en adoptant des comportements responsables dans la façon d’utiliser les réseaux sociaux et dans la façon d’intervenir dans les émissions d’expression à la radio et télévision». C’est dans ce cadre que les 04 instruments qui s’adressent d’une part au professionnels des médias et d’autres part au citoyen ont été adoptés.

Plusieurs activités ont été menées par le CSC en lien avec sa mission principale qui est de garantir le bon fonctionnement des médias afin qu’ils soient professionnels et responsables. Cependant les acquis «  les plus importants” que le président de CSC a relevé sont au nombre de 04. 

Le premier instrument, intitulé les 07 points d’attention destinés aux acteurs médiatiques pour une meilleure prise en compte de la responsabilité sociale des médias dans un contexte de crise sécuritaire et de tension social, rappelle que les médias doivent continuer de respecter leur éthique professionnelle, la loi et la déontologie tout en tenant compte de l’impact de l’information dans ce contexte sécuritaire.

Le deuxième instrument adopté est la charte de bonne conduite des médias confessionnels. De plus, il y a le guide de gestion des contenus confessionnels dans les médias non confessionnels. Enfin vient en quatrième position les 10 conseils au citoyens burkinabè pour des comportements responsables sur les réseaux sociaux et dans les émissions d’expression directe.

« On doit préserver et promouvoir ces instruments car, « les médias sont un couteau à double tranchant », a souligné Abdoulazize Bamogo.

Astride Kiendrebeogo et Nabintou Ouattara (stagiaire)

Latribunedufaso.net

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