Le Comité national de pilotage de la politique nationale de développement(PND), a tenu sa session annuelle de revue ce mardi 6 juin 2023 à Ouagadougou, sous le thème « Quel bilan de la mise en œuvre du plan d’action pour la stabilisation et le développement en 2022 ». Le top départ des travaux a été donné par le Premier ministre, Me Apollinaire Kyelem.
La présente session a pour objectif d’examiner et d’adopter le projet de rapport de performance enregistrée en 2022 dans la mise en œuvre de la PND, à travers l’exécution du Plan d’action pour la stabilisation et le développement (PASD). Aussi, elle vise à identifier les difficultés majeures afin de dégager les perspectives pour la période 2023-2025.
Le PASD prend en compte plusieurs domaines, subdivisés en quatre piliers que sont les questions sécuritaires, les réponses à la crise humanitaire, la gouvernance et la réconciliation nationale. Sa mise en œuvre en 2022 a permis d’obtenir un taux de réalisation globale de 63%. Selon le ministre de l’Economie, des finances et de la prospective, Dr Aboubacar Nacanabo, ce résultat est appréciable mais il reste encore du travail à faire. « Nous avons examiné les résultats engrangés en 2022. Il ressort que beaucoup de performances ont été réalisées mais il y a encore des points sur lesquels il faut travailler davantage. Nous sommes à 63% de réalisation, ce qui est appréciable mais qui montre aussi qu’on peut encore faire mieux dans tous les domaines », a-t-il indiqué.
« En 2023, il y a beaucoup d’actions qui vont être mises en œuvre en fonction des piliers. Sur la question de la sécurité, c’est la réorganisation de l’armée pour un meilleur contrôle du territoire. Il y a également un programme d’équipement des Forces de défense et de sécurité (FDS). Sur le plan de l’action humanitaire, c’est de renforcer davantage les appuis au niveau des Personnes déplacées internes (PDI) et de les prendre en charge de façon holistique. Pour la gouvernance, nous avons engagé beaucoup des chantiers de dématérialisation des procédures. Cela va nous permettre d’accélérer la modernisation de l’administration et de lutter contre la corruption, la fraude », a-t-il ajouté, quant aux perspectives pour l’année 2023.
A noter que cette session de revue a connu la participation des différents acteurs qui interviennent dans l’exécution du PASD, en particulier les Partenaires techniques et financiers (PTF). « Nous avons souligné encore une fois de plus, notre solidarité et accompagnement envers le gouvernement et le peuple burkinabè pour faire avancer le PASD jusqu’en 2025 », a signifié Dr Andreas Pfaffernoschke, ambassadeur de l’Allemagne et représentant des PTF.
Astride Kiendrebéogo et Nabintou Ouattara (stagiaire)
Latribunedufaso.net