Du 6 juin au 3 juillet 2023 se tient la première session de l’année 2023 du Conseil économique et social (CES). Cette activité a pour thème : « Impact de la crise sécuritaire sur le secteur agro-sylvo pastoral : état des lieux et stratégie de résilience ». La cérémonie d’ouverture à eu lieu ce mardi 6 juin 2023 à Ouagadougou.
Le Burkina Faso est un pays à vocation agricole dont le secteur agro-sylvo pastoral occupe une place prépondérante dans l’économie. Cependant, depuis quelques années, le pays traverse une crise sécuritaire qui impacte négativement le secteur. Selon le président du Conseil économique et social (CES), Bonaventure Ouédraogo, entre 2017 et 2022 la perte des superficies cultivées liée au terrorisme est estimée à plus de 50% dans les régions du Sahel et du Centre nord, et légèrement moins dans les régions de la Boucle du Mouhoun, du Centre-Est et de l’Est.
En vue de trouver des pistes de solution à cette situation, le CES a décidé de réfléchir sur cette thématique lors de sa première session ordinaire de l’année. Quelle est la situation du secteur agro-sylvo pastoral ? Quel est l’impact de la crise sécuritaire sur le secteur ? Quelles stratégies adopter pour renforcer la résilience du secteur ? Ce sont là les différentes questions auxquelles les participants apporterons des réponses, a indiqué le président de l’institution.
A en croire le 3e vice-président du CES, Etienne Bazié, pendant ces 28 jours de travaux, des communications seront animées par des membres du gouvernement, des acteurs du secteur agro-sylvo pastoral ainsi que des partenaires au développement.
Afin de toucher du doigt les réalités du secteur, l’organisation de cette rencontre a été précédée par une étude de collecte des données dans les chefs-lieux de 8 régions notamment le Centre, le Centre-Est, les Hauts Bassins et le Nord. Cette étude a permis la production d’un rapport introductif sur lequel les participants vont se baser pour faire des analyses à travers des échanges d’idées afin de dégager des solutions novatrices.
Issouf Tapsoba et Inès Tougma (stagiaire)
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