Ce jeudi 25 mai 2023 dans la commune de Kombissiri, le Groupe d’étude et de recherche sur la démocratie et le développement économique et social au Burkina Faso (GERDDES-Burkina) a organisé une rencontre d’échanges avec les acteurs locaux sur la participation citoyenne et les facteurs qui freinent la participation politique des femmes et des jeunes (filles et garçons).
Créer un cadre de discussions afin de permettre aux différents acteurs de proposer des solutions pour améliorer la participation citoyenne et politique des femmes et des jeunes. Tel est l’objectif de la présente rencontre, selon le coordonnateur de programme du GERDDES-Burkina, Y Fidèle Yonli.
Au total 37 personnes ont pris part à cette activité. Elles sont composées de jeunes , de femmes, d’autorités coutumières et religieuses. Ces dernières ont appris l’importance et les différentes formes de participation citoyenne et politique. Aussi, ont-ils fait une revue des difficultés qui empêchent ces jeunes et femmes de s’engager dans la politique au Burkina Faso et proposer des recommandations en vue d’une amélioration. « Il y’a des recommandations qui ont été faites, notamment maximiser les formations au profit des jeunes et femmes dans la commune, sensibiliser les hommes sur leurs conceptions de la participation politique de la femme, partager aux jeunes présents, les outils qui leurs permettront d’aller restituer ce qu’ils ont appris auprès de leurs camarades. Nous allons suivre ces recommandations, en donnant par exemple l’opportunité aux jeunes de montrer ce qu’ils peuvent faire à travers des engagements », a indiqué le facilitateur des échanges, Aimé Fabrice Bazié.
Awa Ouédraogo est l’une des participante, elle dit avoir appris beaucoup de chose. « J’appris beaucoup de choses au cours de cette formation. Par exemple, j’ai appris que j’ai la possibilité de prendre part à la vie politique de ma localité. Souvent c’est l’ignorance qui nous amène à nous mettre à l’écart. Sinon, nous, femme, pouvons également contribuer au développement de notre localité et de notre nation en général. », s’est t-elle exprimée.
« Avec les informations reçues pendant cette formation, nous nous sommes rendus compte qu’Il y a beaucoup de choses qui nous échappaient. Désormais, nous allons également nous investir pour la construction de notre pays. Nous avons pris plusieurs engagements parmi lesquels la consultation du programme de notre mairie afin de connaître les volets prévus pour les jeunes et de suivre leurs mises en œuvre », a ajouté Abdoul Karim Compaoré, également participant à la session d’échanges .
Le représentant du président de la délégation spéciale de Kombissiri, Edmond Nikiema, a quant à lui remercier les différents partenaires du projet pour le choix porté sur sa commune. Il a par ailleurs invité les jeunes à s’engager dans la vie politique car selon lui, c’est le seul moyen pour que leurs besoins soient pris en compte dans les politiques.
A noter que cette rencontre d’échanges s’inscrit dans le cadre du projet « Amélioration du taux de participation des femmes et jeunes (filles et garçons) aux processus électoraux de fin de transition dans onze (11) communes urbaines de trois (03) régions du Burkina Faso ». Les onzes communes bénéficiaires sont Boromo, dedougou, Kombissiri, Koudougou, Léo, Manga, Nouna,Pô, Réo,Spouy,Toma. Le projet est financé par la Commission électorale nationale indépendante (CENI).
Astride Kiendrebeogo
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