Le Délégué Général du FESPACO Moussa Alex Sawadogo, et le Directeur de cabinet du ministre de la Communication, de la culture des arts et du tourisme, représentant le ministre , Gualip Somé étaient face à la presse ce 1er décembre 2022 à Ouagadougou. L’objectif de cette rencontre était de donner les grandes lignes du FESPACO 2023.
2023 marquera la 28e édition du FESPACO. Elle est prévue se tenir du 23 février au 4 mars 2023 autour du thème « Cinémas d’Afrique et culture de la paix ». Selon Gualip Somé, la tenue de cette 28 édition du FESPACO est une manière de faire comprendre que malgré le contexte du pays, tant qu’il est possible de tenir ces événements culturels , « nous allons » les tenir même s’il faut redimensionner le format. Il a ainsi invité les acteurs du domaine, à faire davantage du FESPACO, une véritable vitrine des cinémas d’Afrique et de la diaspora, une source d’inspiration pour les décideurs politiques, religieux et coutumiers, et surtout un facteur de résilience de « notre » nation face à l’adversité.
Le Délégué général du FESPACO, Moussa Alex Sawadogo a fait un état des lieux des préparatifs. Pour ce qui est des films, la délégation a enregistré à l’étape actuelle 1142 films inscrits, dont 84 films burkinabè. Les films burkinabè sont classés dans les catégories long métrage, documentaire, fiction court métrage, documentaire court métrage, film d’école, série TV et animation. Quant à la projection de ces différents films, plusieurs salles et espace en aire sont en vue . Il s’agit notamment du ciné Nerwaya , de la Mairie centrale, du Canal Olympia Ouaga 2000, du palais de la culture Jean Pierre Gingané, du centre de presse Norbert Zongo, du canal olympia pissy, du rond-point de la patte d’oie, de l’espace Gambidi. Il convient cependant de mentionner que l’Institut français ne sera pas compter parmi les salles. « Pour la première fois les salles de l’Institut français n’ouvriront pas à cette 28 édition du FESPACO pour des raisons que vous connaissez». A fait fait savoir Moussa Alex Sawadogo.
Par ailleurs, cette rencontre a été le lieu de dévoiler le visuel de la 28 édition de la biennale. Il est à l’effigie de la reine Sarraouinia. Sarraouina est une amazone, chef politique et religieuse du village de Lougou Niger qui a été rendu populaire dans la boucle du Niger grâce à son patrimoine oral, exaltant sa résistance contre les français et lui prêtant des pouvoirs magiques. Ce visuel à son effigie rend donc hommage à toutes ces reines d’Afrique et d’ailleurs qui, de par leur abnégation, conviction et persévérance, ont œuvré et œuvrent nuit et jour pour la culture et le maintien de la paix .
En rappel le visuel a été conçu par l’artiste El Marto, à l’état civil Gregory Dabilougou.
Astride Kiendrebeogo ( stagiaire)
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