Sous le haut patronage du premier ministre, Albert Ouédraogo, il s’est tenu le 9 août 2022 à Ouagadougou, la cérémonie d’ouverture de la 6e édition de la Semaine de la sécurité routière. Elle est placée sous le thème : « Le port du casque, une nécessité vitale ». Cette activité a pour but de fédérer les efforts de l’administration centrale avec celles de tous les acteurs intervenant dans la sécurité routière, dans l’exécution des actions de promotion de la sécurité en circulation.
Prévue se tenir du 9 au 13 août 2022, cette 6e édition, organisée par l’Office nationale de sécurité routière (ONASER), compte plusieurs activités dans son ordre du jour. Il s’agit de l’organisation d’une séance de sensibilisation sur le port du casque et de la ceinture de sécurité dans le carrefour de la jeunesse à Tampouy, de la distribution, tout au long de la semaine, du décret portant obligation d’intégrer le casque aux équipements de la moto lors de la vente et de l’animation d’émissions radiophoniques sur la sécurité routière. Aussi, il y aura l’organisation d’une séance d’aérobic à la place du rond-point des Martyrs et l’organisation d’une caravane sur le port du casque à Ouagadougou.
Selon les données issues de l’étude d’élaboration d’une stratégie nationale sur le port du casque au Burkina réalisée en 2008, environ 72% des utilisateurs de motocycles impliqués dans les accidents de la circulation subissent des traumatismes crâniens dont les réparations nécessitent d’énormes ressources matérielles et financières de la part de l’Etat et des parents des victimes. Il est donc important d’adopter ce geste afin de se protéger en cas d’accidents de circulation.
Pour le ministre des Transports, Mahamadou Zampaligré, le port seul du casque ne suffira pas si les autres règles de la circulation routière sont foulées au sol. Il appel les populations à un changement de comportement et au respect sans réserve de toutes les consignes de sécurité routière.
A en croire le Chef du gouvernement, selon une étude réalisée en 2020 par le centre hospitalier de Tengandogo, sur 100 accidents au Burkina Faso, 80 sont dus au fait de l’homme. Les principaux facteurs de risques sont notamment la pratique de la vitesse, la pratique de la surcharge et le non port de casque et de la ceinture de sécurité routière.
En face de cette situation, « nous devons dégager ensemble les stratégies par lesquelles nous allons agir vigoureusement et surtout replacer la lutte contre l’insécurité routière dans son cadre véritable » a exhorté le premier ministre, Albert Ouédraogo.
Issouf Tapsoba
Latribunedufaso.net