Ce vendredi 15 juillet 2022 est intervenue à Ouagadougou, la cérémonie de clôture de la 1re édition de la Journée de l’artisan minier (JAM), dont les travaux ont débuté hier, jeudi 14 juillet. C’était en présence du ministre de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale, Bassolma Bazié, représentant le Premier ministre Albert Ouédraogo, et du ministre des Mines et des carrières, Jean Alphonse Somé.
Comme prévu plusieurs activités ont été au programme de ces 48 heures de la 1re édition de la JAM, notamment une conférence inaugurale sur le thème central : « Exploitation artisanale de l’or dans un contexte sécuritaire difficile : défis et perspectives » ; deux (2) panels sur les défis sécuritaires, les réformes et le rôle des acteurs, et sur les technologies innovantes d’exploitation et de traitement de minerai ; deux (2) communications dont l’une sur les produits alternatifs dans l’exploitation artisanale de l’or et l’autre sur le sous-thème : « quelles réformes ou stratégies à envisager pour lutter contre la fraude à la commercialisation de l’or de production artisanale et semi-mécanisée ? ». De plus, il y a eu une présentation de structures publiques et privées œuvrant dans le domaine des exploitations artisanales et semi-mécanisées des substances de mine, sans oublier que des stands d’exposition ont été mis en place pour l’occasion.
Pour le ministre des mines et des, Jean Alphonse Somé, les travaux ont abouti à des conclusions, recommandations et résolutions pertinentes, notamment la réorganisation du sous-secteur de l’artisanat minier en réponse aux défis sécuritaires, l’observation de la mesure de suspension afin de permettre une réorganisation du sous-secteur, le renforcement des capacités opérationnelles des acteurs institutionnels de l’artisanat minier, ainsi que celui des capacités des artisans miniers en matière de bonnes pratiques d’extraction et de traitement de minerai.
Se réjouissant donc de ces résultats, il a félicité les différents acteurs, réitéré ses remerciements à l’endroit des partenaires, et a rassuré que ces conclusions ne resteront pas sans suite. « Mes services ne ménageront aucun effort pour leur mise en œuvre. Pour celle dont la mise en œuvre implique d’autres départements ministériels, des concertations seront incessamment engagées afin de trouver le mode d’action qui sied », a-t-il soutenu.
Il faut noter que cette cérémonie de clôture a été également le lieu pour procéder à la remise de prix à certains acteurs évoluant dans les catégories collecteurs, conventions, coopératives, fournisseurs de services miniers, etc. Des lauréats qui ont été retenus suite à un concours pour encourager les efforts des acteurs du sous-secteur de l’artisanat minier. En effet d’après le président du jury, Jonas Hien, 42 candidatures ont été reçues au départ, puis 27 ont été présélectionnées après le constat fait sur le terrain. Au final, ce sont 15 des soumissionnaires qui ont reçus les prix constitués d’attestation de mérite, de casquettes de protection, de gilets, ainsi que de trophées.
Aussi l’Actions des journalistes sur les mines au Burkina Faso (AJM-BF) s’est vu décerner un prix spécial par le jury. Depuis sa création en octobre 2016, AJM-BF s’active à promouvoir une information saine et transparente sur le secteur minier. Ses membres ont joué un rôle déterminant dans les plaidoyers pour l’adoption de plusieurs textes nationaux dont l’opérationnalisation du Fonds minier de développement local (FMDL), le contenu local et la réhabilitation des sites miniers.
Alizèta Zouré
Latribunedufaso.net
