« La filière lapin : une opportunité à saisir pour tous les acteurs ». C’est sous ce thème que s’est tenue, ce samedi 4 juin 2022, à Ouagadougou, la première édition de la journée de sensibilisation sur les potentialités de la Cuniculture. L’objectif de cette journée est de permettre à tous ceux qui sont dans le domaine de la cuniculture de créer des conditions favorables pour un meilleur rendement.
Considéré comme une simple passion, l’élevage du lapin est un business très florissant qui est malheureusement très peu pratiqué au Burkina Faso. C’est pour cette raison que le pays a vu naître a son actif l’association Cercle des cuniculteurs (CDC) qui a ouvert ses portes en septembre 2018. Cette association des cuniculteurs a pour objectif principal de promouvoir la cuniculture au Burkina Faso. Et comme objectifs secondaires, la création d’un circuit d’écoulement des produits, la facilitation de l’approvisionnement en intrants, le renforcement des capacités des membres.
En effet, différents espèces interviennent dans cet élevage à savoir les lapins locaux, les hybides qui sont des mixages entre le lapin local et les autres lapins, les têtes de lion, les papillons , les hylas, les géants de flandre et angora. « Pour être un cuniculteurs, il faut d’abord suivre une formation pour acquérir une certaine connaissance sur les lapins », a déclaré Moumouni Simporé, président de l’association Cercle des cuniculteurs (CDC). Pour lui, les lapins sont des animaux fragile et il faut les connaître davantage avant de se lancer dans la cuniculture. Pour que la femelle met bas, il lui faut au maximum 31 à 33 jours, et la croissance des petits est de quatre (4) mois qui a cette période, peut-être commercialisable. L’âge adulte des lapins est de six (6) mois, qui est la période de reproduction de ces derniers.
La filière a connu beaucoup de progrès à entendre le président du CDC. « Nous avons aujourd’hui des unités de production d’aliments spécialisés pour les lapins, nous avons aussi des produits vétérinaires qui permettent de soigner le lapin, une structure comme le cercle des cuniculteur qui fait des formations pour le renforcement de capacités pour permettre à ceux qui veulent se lancer de s’installer dans la filière. Aujourd’hui, nous pouvons dire que les conditions sont plus que réunies pour permettre aux acteurs de bien faire leur travail», ajouté t’il.
La formation islamique étant l’une des principes de base du Cercle d’études, de recherches et de formation islamiques (CERFI) a associé sont image à cette activité de sensibilisation. « En islam, le travail a une valeur sociale et spirituelle, tandis que l’oisiveté et la mendicité sont réprouvées » a déclaré le président du CERFI, Hamidou Yaméogo. Pour lui, le CERFI a associer son image à cette première édition de sensibilisation sur la filière lapin parce qu’il prône le développement dans toutes ses dimensions. « le CERFI est une association de promotion du développement dans toutes ses dimensions, économique, social et professionnel », dit t’il.
La cuniculture selon les acteurs est un élevage à gain rapide qui ne nécessite pas beaucoup de moyens pour son lancement. Donc cela est une opportunité pour la jeunesse Burkinabè de se lancer dans cette activité. « J’exhorte les jeunes et tous les participants à regarder avec intérêt cette filière pour en faire une profession car il n’y a pas de sous métier », a affirmé Hamidou Yaméogo, Président du CERFI.
Haramy Son
Latribunedufaso.net