Déjà un mois que les 8 mineurs sont pris au piège dans la mine de zinc de Perkoa. Depuis des jours les choses sont en branle pour sauver la vie de ces travailleurs. Plus les jours passent, plus les chances de retrouver vivant les mineurs se réduisent.
Cette course contre la montre n’a pas encore livré ses résultats. Entre engoisse, nuits blanches et espoir, les familles des travailleurs piégés dans la fosse sont dans l’attente. Quels peuvent être les résultats des recherches un mois après l’inondation. Plus le temps passe, plus le désespoir gagne du terrain. Sont-il dans la chambre de refuge ? Sont-il ailleurs ? Sont-il toujours en vie ? Beaucoup de questions sans réponses.
L’heure étant à la mutualisation des efforts, pendant que le pompage de l’eau se poursuit (selon la mine, 42 millions de litres d’eau pompés et il reste environ 120 millions de litres d’eau), les uns et les autres sont dans la prière et les sacrifices pour une issue heureuse des recherches. Malgré cette urgence de sauvetage, l’on doit déjà tirer des leçons de ce drame de Perkoa. Nos mines doivent s’équiper pour parer à toute éventualité.
Quoi que l’on dise, quoi l’on fasse, le miracle est toujours possible. L’heure n’est ni à la condamnation de l’Etat, ni à la diabolisation de la société minière. Au moment opportun l’on pourra situer toutes les responsabilités, cela sans complaisance.
Julien Sawadogo
Latribunedufaso.net