De plus en plus les émissions et rejets de mercure posent problème partout dans le monde, car dangereux pour l’environnement et la santé humaine. Pour remédier à cela, de nombreuses actions sont entreprises de part et d’autres, notamment l’adoption en 2013 de la Convention de Minamata sur le mercure. Dans cette optique et dans la poursuite des activités des pays membres, se tient depuis le lundi 21 mars 2022 à Bali en Indonésie, le segment en présentielle de la 4e conférence des parties à la Convention de Minamata sur le mercure (COP4).
Ratifiée par plus de cent pays dans le monde, dont le Burkina Faso, la Convention de Minamata sur le mercure se donne pour objectif de protéger la santé humaine et l’environnement contre les émissions et rejets anthropiques de mercure et de composés de mercure. C’est dans ce cadre que se tient cette réunion à Bali, pour permettre aux différents participants de prendre des décisions susceptibles de protéger la santé et l’environnement contre ces émissions et rejets de mercure.
Ainsi, plusieurs points ont fait l’objet de discussions durant ce rendez-vous qui est prévu pour prendre fin ce vendredi 25 mars 2022. Il s’agit entre autres de l’exploitation artisanale et à petite échelle de l’or, les rejets de mercure, les ressources et le mécanisme de financement de la Convention, sans oublier l’évaluation de l’efficacité de la Convention.
Pour sa part, le Burkina Faso dont la position est défendue par le Point focal de la Convention, Roger Baro, par ailleurs Vice-président de la COP4, et Serge Alain Nebié, Assistant technique du Point focal, est intervenu essentiellement sur les amalgames dentaires et les lampes contenant du mercure.
En attendant les principales décisions de la COP4, l’on peut retenir que « la région Afrique soutient la déclaration de Bali sur le commerce illégal du mercure ».
Pour mémoire, c’est le 10 avril 2017 que le Burkina Faso a adhéré à cette Convention.
Alizèta Zouré
Latribunedufaso.net
Source : DCPM / MEEEA