Ce lundi 7 mars 2022, les membres du gouvernement de la Transition, ont tenu une rencontre avec le président de la Transition, le lieutenant-colonel Paul Henri Sandaogo Damiba à la présidence du Faso. Cette prise de contact 48 heures après la formation du gouvernement, a été l’occasion pour le chef de l’Etat, de donner des directives à l’exécutif dirigé par Albert Ouédraogo.
Le samedi 5 mars 2022, la liste des membres du gouvernement de la Transition a été dévoilée. 48 heures après, ces hommes et femmes qui constituent désormais l’exécutif du Burkina, ont tenu leur première réunion, présidée par le président de la Transition, le lieutenant-colonel Paul Henri Sandaogo Damiba. Cette prise de contact a été l’occasion pour le chef de l’Etat, de donner des directives à ses collaborateurs, comme le confie le chef du gouvernement, Albert Ouédraogo. Il s’agit selon lui, de l’intégrité, de la loyauté, de la rigueur, de la solidarité, de la collégialité, et de l’exemplarité. De ses confidences toujours, le premier des Burkinabè a également insisté sur la nécessité de se départir d’un certain nombre de pratiques qui ont miné l’action des gouvernements passés, mais aussi de s’inspirer de bonnes pratiques de certains gouvernements. Si on s’en tient aux propos du Premier ministre, la réduction du train de vie de l’Etat, est un autre point sur lequel le nouveau locataire de Kosyam a insisté. Cela d’après lui, se fera à travers la suppression de certaines activités non essentielles et une utilisation rationnelle des ressources de l’Etat.
Face à ces directives, l’équipe gouvernementale dirigée par Albert Ouédraogo a pris l’engagement, de travailler avec abnégation, à soulager les souffrances des populations et à travailler à restaurer le Burkina Faso dans ses limites territoriales si on se réfère aux déclarations du chef du gouvernement. Pour sa part, il a invité l’ensemble des Burkinabè, de tout bord à soutenir le gouvernement dans ces moments difficiles que traverse le pays des Hommes intègres, et dans la mise en œuvre de cette vision de rupture que le président du Faso veut impulser à la gouvernance dans son ensemble. Tout en reconnaissant que la situation est certes difficile, Albert Ouédraogo se dit convaincu qu’elle n’est pas hors de portée, pour peu que l’on ait un sursaut patriotique pour mener le seul combat qui vaille ; qui est de sauver ce pays que nous ont légué nos ancêtres.
Julien Sawadogo
Latribunedufaso.net