Dans sa dynamique de soutien au peuple malien, le Comité de pilotage de l’Initiative de soutien au peuple malien (ISPM), devrait rencontrer le représentant de la commission de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). La rencontre n’a finalement pas eu lieu. La situation socio-politique du Burkina, en est la cause. Le porte-parole du comité Bassolma Bazié est revenu sur les raisons qui ont prévalu à cette rencontre avortée, et s’est prononcé sur la situation qui prévaut au Burkina Faso.
Au Mali, ce sont sept millions de personnes qui sont en attente d’aide humanitaire. Toutes les aides qui doivent venir de l’étranger sont bloquées au niveau international à cause des sanctions prises contre ce pays. C’est une information partagée par le porte-parole du Comité de pilotage de l’Initiative de soutien au peuple malien (ISPM), Bassolma Bazié.
C’est une situation qui inquiète le Comité. Il a de ce fait, souhaité une rencontre avec le représentant de la commission de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) au Burkina Faso, dont le but est d’interpeller les chefs d’Etats sur la situation que vivent les populations maliennes. Le comité veut leur demander de revoir leur position vis-à-vis du Mali a indiqué le porte-parole. Pour lui, ce ne sont pas les autorités maliennes qui sont sanctionnés, mais le peuple malien, aussi les peuples des autres pays qui sont sanctionnés. La rencontre n’a finalement pas eu lieu. Compte tenu de la situation qui prévaut au Burkina Faso, les responsables de la représentation de la CEDEAO au Burkina Faso, ont sursoit à la rencontre.
Invité justement à donner son avis sur ladite situation, le syndicaliste n’a pas souhaité se prononcer. Il déclare : « nous n’allons pas faire d’amalgame dans la mesure où la qualité d’un responsable n’est pas de dire des choses, et se dédire après. Quand il y a une situation, on n’agit pas à l’improviste, encore moins dans l’émotion. Permettez-nous d’avoir les informations nécessaires avant de prendre position sur quoi que ce soit ». En attendant que la situation n’évolue et que l’on comprenne mieux ce qui se passe, il a souhaité beaucoup de courage au peuple burkinabè.
Julien Sawadogo
Latribunedufaso.net