La 10e édition du Festival international de danse de Ouagadougou (FIDO) se tiendra du samedi 22 au samedi 29 janvier 2022 autour du thème : « Des_Espoirs ». L’annonce a été faite ce samedi 15 janvier 2022 à Ouagadougou, au cours d’une conférence de presse principalement animée par Irène Tassembédo, chorégraphe et promotrice du festival. Elle était accompagnée des membres du staff dont Hamed Soura, Kiki Robert et Bachir Tassembédo, tous danseurs chorégraphes.
Janvier 2013-janvier 2022, cela fait dix (10) ans que le Festival international de danse de Ouagadougou (FIDO) a été créé par la chorégraphe Irène Tassembédo, pour promouvoir et valoriser toutes les formes de danse du monde, en accueillant chaque année plusieurs compagnies de danse des quatre (4) continents (Afrique, Amérique, Asie et Europe). C’est ainsi que durant encore une semaine, soit du 22 au 29 janvier 2022, cette 10e édition du festival connaîtra la participation d’une trentaine de compagnies venant de divers pays dont le Bénin, le Burkina Faso, le Cameroun, la Côte d’Ivoire, la France, le Gabon, le Sénégal, le Tchad, la Tunisie et le Togo. Avec environ 5 000 spectateurs en vue, le FIDO 2022, placé sous le thème « Des_Espoirs », tournera autour de plusieurs activités à savoir la présentation de spectacles, des concerts live, des masters class, etc.
A entendre la Directrice artistique, Irène Tassembédo, le choix du thème est dû au fait qu’il s’agit d’un thème qui peut se lire de façon double. « Nous vivons tous en effet entre le désespoir qui traîne son lourd manteau avec insistance tout autour de nous (au nord comme au sud, à l’est comme à l’ouest) et l’espoir qui est chevillé à nos corps et qui nous tient en vie, artistes, amateurs d’arts et publics,… C’est ce thème à double sens que nous avons voulu mettre en exergue de cette édition, car les artistes sont tout à la fois capables de nous ouvrir les yeux sur les côtés sombres et désespérants du monde, mais ils sont aussi de formidables ouvreurs de pistes, imagineurs de solutions, proposeurs d’actions », a-t-elle fait comprendre.
Et de noter que le FIDO 2022 est assez exceptionnel en raison de certaines innovations, notamment l’accompagnement par des marraines uniquement, toutes des actrices et chorégraphes de renom. Il s’agit entre autres de Germaine Acogny, Elsa Wolliaston, Fifi Tamsir Niane, NGone Fall, Bintou Diallo, Syhem Belkodja, Katina Genero, Élise M’Bala, Christiane Emanuel, Mamela Nyamza et Gaby Saranouffi.
Par ailleurs, les organisateurs ont fait savoir que ce festival qui se veut être un cadre de partage de savoir et d’expérience avec la jeunesse, se déroulera non seulement à l’Institut français et au Grin des arts vivants, mais également là où les gens n’ont pas l’habitude d’aller au spectacle, comme à la Maison d’arrêt et de correction de Ouagadougou (MACO), au marché central de Ouagadougou et au marché de la Cité An II.
Parlant des impacts de la maladie à coronavirus sur l’organisation de cette édition, ils ont affirmé qu’ils sont réels. « Il y avait des possibilités d’avoir certains financements, sans oublier que la situation sanitaire est susceptible d’empêcher certaines compagnies d’effectuer le déplacement », a confié Irène Tassembédo. Toutefois, les organisateurs gardent espoir que les choses se dérouleront bien.
Alizèta Zouré
Latribunedufaso.net