En plus de la présentation des missions assignées au Médiateur du Faso, Fatimata Sanou/Touré, première responsable de cette institution reçue en audience ce jeudi 6 janvier 2022, à Ouagadougou, par le Chef de file de l’opposition du Burkina Faso (CFOP-BF) Eddie Komboïgo, a plaidé auprès de ce dernier pour un retour de l’opposition au dialogue social dans le cadre des concertations pour l’organisation du Forum national sur la réconciliation nationale.
Suite aux attaques terroristes récurrentes, l’opposition politique s’est retirée du processus d’organisation du Forum national sur la réconciliation nationale. Pour l’apaisement du climat social, le retour de l’opposition à la table ronde, serait salutaire. C’est ce que pense le médiateur du Faso Fatimata Sanou/Touré. C’est pour cela qu’elle a plaidé à un retour de l’opposition au dialogue social, lors de l’audience que lui a accordée le Chef de file de l’opposition du Burkina Faso (CFOP-BF) Eddie Komboïgo. Elle déclare à cet effet : « Pour nous, il était nécessaire que toutes les forces sociales prennent part à la réconciliation nationale. On ne peut pas réconcilier les Burkinabè quand une grande partie se met à l’écart. C’est ensemble que nous allons arriver à résoudre les problèmes de notre pays ».
Eddie Komboïgo a eu une oreille attentive à la requête posée par son invitée. C’est lui qui le dit. Sans se prononcer, il promet que le cadre de concertation de l’opposition va se réunir afin prendre une décision et qu’il réagira dans les jours à venir à travers un communiqué. Il faut rappeler que c’est suite aux attaques terroristes récurrentes que l’opposition a décidé de se retirer du dialogue social est guise de protestation.
Le Médiateur du Faso est cette institution qui assure la médiation entre l’administration et les administrés. En se rendant chez le Chef de file de l’opposition, Fatimata Sanou/Touré, médiateur du Faso a voulu lui présenter les missions assignées à l’institution dont elle est la première responsable. Elle rappelle qu’au-delà de la médiation, la loi organique autorise l’institution à se joindre à toute initiative à la demande du Président du Faso, ou du gouvernement, ou de toute organisation de la société civile afin de mener toute activité tendant à l’amélioration du service public d’une part et également se joindre à toute médiation dans le sens d’améliorer les relations entre l’administration et les forces sociales. Des dires du magistrat de formation, c’est à ce titre qu’elle a échangé avec le politique. Elle indique également que les échanges ont porté sur la situation nationale, ce qui serait l’apport du Médiateur du Faso pour un retour à la normale.
Julien Sawadogo
Latribunedufaso.net