Discours de politique générale : Des burkinabè adressent leurs préoccupations au Premier ministre Zerbo

Conformément à l’article 63 de la Constitution du Burkina Faso, le Premier ministre doit présenter dans les 30 jours suivant sa nomination, le Discours de politique générale (DPG) devant la représentation nationale. Ce discours qui est suivi de débats, est sanctionné par un vote et vaut investiture. Ce vendredi 7 janvier 2022 à Ouagadougou, Dr Lassina Zerbo est face aux députés de l’Assemblée nationale. En prélude à cet exercice, nous avons baladé notre micro, afin de recueillir les questions et préoccupations des citoyens adressées au Chef du gouvernement.

Abdou Kouanda, commerçant : « Nous ne sommes pas trop satisfaits du travail fourni jusque-là. Les choses se compliquent au fur et à mesure pour la population, concernant l’alimentation, les affaires, etc. Avec la maladie à coronavirus et les tests obligatoires, pour voyager c’est assez compliqué pour nous les commerçants surtout. Nous espérons que le nouveau gouvernement fera mieux. Ce que nous pouvons leur demander c’est de faire assez d’effort pour nous sortir de ces problèmes ».

Fousséni Ouédraogo et Moussa Sanou, artistes chanteurs : « Nous en tout cas, c’est la sécurité et l’alimentation qui nous intéressent. Donc ce que nous demandons au Premier ministre et à son gouvernement c’est de prendre des mesures adéquates pour résoudre le problème d’insécurité dans le pays, ainsi que la question de la vie chère. Les coûts des produits, des condiments ne cessent d’augmenter. Qu’ils fassent quelque chose pour que les choses s’arrangent ».

Haoua Ouédraogo et Sanata Soré, commerçantes : « Il est vrai que les choses ne sont pas comme on le souhaite actuellement dans notre pays. Mais je pense également que ce n’est pas à une seule personne qu’appartient la responsabilité. Le Président du Faso, tout comme le Premier ministre et les autres autorités du pays, sont des êtres humains comme nous. Il convient donc que nous nous levons tous main dans la main pour travailler de sorte à résoudre ces problèmes. Nous demandons donc aux dirigeants de faire de leur mieux pour être à l’écoute de la population, pour qu’ensemble on se batte pour notre pays ».

Hassan Zongo (agent de service) et Aziz Kaboré (designer auto-moto) « Présentement, nous pensons que c’est l’insécurité le souci majeur de notre pays. Parce qu’il n’y a pas la sécurité, il y a la vie chère ; parce qu’il n-y a pas la sécurité, on ne peu pas dormir, les choses vont de mal en pis. Alors, la préoccupation que nous posons au Premier ministre et à son gouvernement, c’est de faire en sorte que la sécurité retrouve sa place au Burkina Faso. Nous voulons la paix, rien que la paix ! »

Gilbert Nikiéma, agent de sécurité : « En ce moment, vous voyez que dans le pays ça ne va pas. Il y a beaucoup de problèmes et difficultés, sur les plans sanitaire, sécuritaire et alimentaire. Ça ne va vraiment pas. Donc si j’étais à l’Assemblée nationale, la question que j’allais poser au Premier ministre serait relative à cela ».

Alizèta Compaoré, riveraine : « Je n’ai pas vraiment grand-chose à dire, si ce n’est mon souhait pour un Burkina Faso sans terrorisme. Que la paix revienne dans notre pays ».

Propos recueillis par Alizèta Zouré et Harami Son (Stagiaire)
Latribunedufaso.net

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