Ce mardi 28 décembre 2021, s’est tenue à Ouagadougou la 2e session ordinaire de l’année 2021 du Conseil d’administration du secteur ministériel (CASEM) de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation, sous le thème « Rôle et place des institutions privées d’enseignement supérieur dans la promotion et le développement quantitatif et qualitatif de l’enseignement supérieur au Burkina Faso ». Une session présidée par le Pr Alkassoum Maïga, Ministre de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation, Porte-parole du Gouvernement.
Ce sont les acteurs de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation qui se sont réunis en cette 2e session ordinaire de l’année 2021 du Conseil d’administration du secteur ministériel (CASEM), pour échanger, afin de trouver des voies et moyens pour une bonne mise en œuvre des activités de l’année 2022. En effet, ce CASEM sera l’occasion pour les différents participants d’examiner, d’amender et de valider les activités qui ont été programmées pour l’année 2022. « Cet événement, dans son double avènement annuel, constitue un élément important dans la vie de notre ministère, en tant qu’il permet de faire le bilan, de dégager les acquis, d’envisager les perspectives et les objectifs à atteindre », a expliqué le Directeur de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation de la région du Centre, Pr Pierre Gomdaogo, lors de la prononciation de son mot de bienvenue.
Et au Ministre de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation, président de la présente cérémonie d’ouverture, d’insister sur la pertinence du thème, car pour lui, les institutions privées contribuent de façon considérable à la promotion de l’enseignement supérieur au Burkina Faso. « Voyez vous, en dépit des efforts fournis par les autorités pour renforcer les capacités d’accueil des acteurs du monde universitaire, diversifier et promouvoir les filières de formation, etc, de nombreux défis se présentent toujours au regard de la croissance exponentielle des flux d’étudiants au fil des ans. Pour faire face à cela, la contribution du secteur privé a été aperçue comme une alternative. On doit donc se donner les moyens d’accompagner convenablement les institutions privées d’enseignement supérieur. Je me réjouis de ce fait, du choix du présent thème au regard de son originalité, sa pertinence et de son actualité », a-t-il fait comprendre.
Ainsi, avant de lancer le début des travaux, le Ministre Maïga, a invité les participants à procéder à une planification rigoureuse des actions et activités de l’année 2022, qui tiennent compte de la nécessité d’éviter la dispersion des efforts, mais aussi et surtout, il a souhaité que les uns et les autres mettent l’accent sur des chantiers clefs, et que les moyens adéquats soient mis en œuvre pour permettre leur accélération et leur parachèvement.
En matière d’enseignement supérieur, le ministre a fait cas de plusieurs actions majeures et priorités à conduire en 2022. Il a cité entre autres « la poursuite du processus de rattrapage des retards dans les universités où les chevauchements perdurent ; la poursuite du processus de formulation du Livre Blanc de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation ; la poursuite du processus d’implémentation de l’université virtuelle et des espaces numériques ouverts ; l’appui à la promotion et au développement des IPES ; la mise en œuvre efficace des contrats de performances des IESR ; le renforcement de la digitalisation dans les IESR et services universitaires ; la poursuite de la construction des infrastructures dans les IESR ; le développement du corps professoral dans les IESR ; la poursuite de la subvention des ordinateurs aux étudiants, ainsi que la poursuite du processus d’autonomisation des IESR et la sécurisation de leur site ».
Concernant les priorités en termes de recherche et d’innovation, il en a énuméré également plusieurs, dont la poursuite des actions de recherche contre la maladie à coronavirus ; la poursuite de la construction de la première station satellite du Burkina Faso « BURKINA SAT 1 » ; la poursuite du processus de dynamisation des relations et des cadres de partage « structure de recherche et secteur privé des entreprises t industries » ; la sécurisation foncière des sites des instituts et stations de recherche ; la fonctionnalité des nouvelles Directions régionales de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation (DR/ESRI) ; et l’élaboration et la mise en œuvre de plans d’actions des Programmes nationaux fédérateurs de recherche (PRONAFER).
Pour mener à bien la présente session du CASEM, un certain nombre d’activités sont au programme. Il s’agit successivement de la vérification du quorum ; l’adoption du programme de travail ; d’une communication sur le thème du jour ; une présentation du document de travail du CASEM du ministère ; des communications sur le budget 2022, sur l’approche genre et développement, sur la maladie à coronavirus et les avantages du vaccin. Par ailleurs, il sera question de mener des échanges autour des différentes communications ; de procéder à l’adoption du programme d’activités 2022, à la finalisation du rapport général, et enfin à la lecture et à l’amendement du rapport du CASEM.
Pour rappel, le 1er CASEM 2021 du ministère s’est tenu le vendredi 12 mars 2021 sous le thème « Gestion rationnelle et efficiente des ressources humaines, une option stratégique d’optimisation des performances des structures du MESRSI ».
Alizèta Zouré
Latribunedufaso.net