Dans le cadre de la mise en œuvre du « Projet d’appui à la valorisation des déchets plastiques et mise à disposition de tables-bancs écologiques pour deux lycées de jeunes filles », l’Association pour l’entrepreneuriat vert et le développement durable (AEV2D) a fait don de tables-bancs, de bureaux pour enseignants, de poubelles, le tout écologique au Juvénat filles de Saint Camille. C’était ce samedi 2 octobre 2021 à Ouagadougou.
100 tables-bancs, des bureaux pour enseignants, des poubelles, c’est ce que l’Association pour l’entrepreneuriat vert et le développement durable (AEV2D) a offert au Juvénat filles de Saint Camille ce samedi 2 octobre 2021. Ce dont d’une valeur estimée à près de trois millions de francs CFA, va permettre de combler un tant soit peu un déficit partiel que connait l’établissement a indiqué la directrice, sœur Noëlie Lalogo. Tout naturellement, elle a salué le geste posé par l’association et rassure ses premiers responsables que les portes de son établissement sont ouvertes pour toute initiative participant au bien-être des élèves.
L’Association pour l’entrepreneuriat vert et le développement durable s’est donnée pour mission de promouvoir, développer et faire de l’entreprenariat vert et l’entreprenariat féminin des leviers de développement économique durable dans les zones rurales et urbaines des pays africains. Du rappel fait par Calvin Tiam, le don au Juvénat filles de Saint Camille a été rendu possible grâce au « Projet d’appui à la valorisation des déchets plastiques et mise à disposition de tables-bancs écologiques pour deux lycées de jeunes filles ». Le projet en question a été financé par l’OIF (Organisation internationale de la francophonie) à hauteur de 16 millions de francs CFA. Ainsi donc après le Collège des jeunes filles de Loumbila, c’est autour du Juvénat filles de Saint Camille de bénéficier du projet, a indiqué le président de l’AEV2D.
De ses convictions doter les salles de classes des établissements scolaires de tables-bancs durables, écologiques et résistants, c’est soutenir l’éducation tout en contribuant à la préservation de l’environnement. Son souhait est de voir une grande partie de la trentaine d’établissements de jeunes filles dont dispose le Burkina Faso, équipée de mobiliers scolaires écologiques. Au-delà du Burkina, il vise également les établissements de la sous-région et espère compter toujours sur le soutien des partenaires financiers en l’occurrence l’Organisation internationale de la francophonie (OIF).
Julien Sawadogo
Latribunedufado.net