En prélude au 2e congrès extraordinaire du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP), Simon Compaoré, président du parti, a animé une conférence de presse ce lundi 20 septembre 2021 à son siège , à Ouagadougou.
Trois jours durant soit du 24 au 26 septembre 2021 à Ouagadougou, le Mouvement du peuple pour le progrès (MPP) tiendra un 2e congrès extraordinaire. A cet effet, et vu l’enjeu de l’événement, le président du parti, Simon Compaoré, s’est entretenu avec les Hommes de média. En effet, à en croire son propos, ce congrès devrait démontrer toute la nécessité qu’il y a pour le parti de cultiver cohésion et unité. « Les travaux de ce congrès devront réaffirmer la nécessité de la cohésion de l’unité du parti », a-t-il dit. D’où le choix du thème : « Poursuivre le renforcement du MPP dans un Burkina Faso résilient. Réconcilier, traduire toute l’attente et l’importance accordée aux travaux de cette plus haute instance du parti dans la perspective de consolidation de son leadership ».
Cette rencontre avec la presse fut également une occasion pour le président du MPP de revenir sur des questions d’actualités. S’agissant donc de la question sécuritaire, il fait le reproche aux critiques accusant le MPP d’avoir des solutions et qui se refuse d’en user. « Nous sommes de ceux qui pensons que l’heure n’est pas à des invectives parce que quand on écoute l’autre côté, c’est comme s’il y a quelqu’un qui détient une solution magique et qui refuse de mettre en œuvre cette solution magique », a déclaré Simon Compaoré. Pour lui, plutôt que de faire des reproches non constructifs, il faudrait penser unité. « L’histoire des peuples nous enseigne que quand les peuples se mettent debout, il n’y a rien à faire ; il s’en suit des victoires. On a besoin de se mettre ensemble, de montrer que nous sommes un peuple résilient avec la capacité d’avancer même si nous avons des morts parmi nous », a-t-il avancé. Et d’ajouter : « Le Burkina Faso est notre bien commun. Il n’appartient à aucun parti politique et aujourd’hui, on a besoin de se mettre ensemble, une mobilisation générale ; après, on pourra revenir sur nos contradictions personnelles ».
Quant au virus du 3e mandat, très contagieux au niveau des présidences d’Etats africain, Simon Compaoré se montre on ne peut plus rassurant en ce qui concerne le président Roch Kaboré. « Ça me fait sourire quand on demande si est-ce que Roch Kaboré ne fera pas un 3e mandat. A moins qu’il veuille se suicider, il ne le fera pas. Pas avec nous en tout cas », a réagi le président du MPP.
Tambi Serge Pacôme Zongo
Latribunedufaso.net