« Financement du fonds vert pour le climat : quelle synergie d’actions pour une mobilisation plus accrue dans les ressources au profit du Burkina Faso ». C’est sous ce thème que ce tient du mardi 14 au jeudi 16 septembre 2021, la 3e session du dialogue structuré national sur le fonds vert pour le climat. Le ministre de l’Environnement, de l’économie verte et du changement climatique, Siméon Sawadogo, représentant le premier ministre Christophe Dabiré, a alors présidé la cérémonie d’ouverture ce mardi 14 septembre 2021 à Ouagadougou.
Le changement climatique est un phénomène qui, depuis des décennies affecte le monde avec de nombreux fléaux tels la récurrence des inondations, la perturbation de l’équilibre des écosystèmes, la rareté des ressources, l’augmentation des crises alimentaires, sans oublier le réchauffement de la planète. D’après un rapport récent du groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat, cette situation risquerait de s’aggraver dans toutes les régions du monde au cours des prochaines décennies.
Au regard de tout cela, de nombreux efforts sont fournis par les différents pays, notamment le Burkina Faso pour réduire les émissions de gaz à effet de serre et renforcer la résilience des communautés. Durant donc trois jours, le gouvernement burkinabè, les acteurs du privé, ainsi que les partenaires techniques et financiers échangeront au cours de cette 3e session du cadre de dialogue structuré national sur le fonds vert pour le climat, afin de trouver des voies et moyens de financement des différents projets et programmes sur le climat.
Pour le ministre de l’environnement, de l’économie verte et du changement climatique, Siméon Sawadogo, le fonds vert pour le climat constituerait une opportunité pour le Burkina Faso. D’où la nécessité d’harmoniser les points de vue des différents acteurs concernés. « En effet, faire face aux changements climatiques requiert des financements énormes et cela ne saurait être possible sans une réelle synergie entre les acteurs gouvernementaux, les collectivités territoriales, le secteur privé, la société civile et les partenaires techniques et financiers. Ce cadre de dialogue structuré national constitue donc cette plateforme nationale pour renforcer cette synergie d’actions entre les parties prenantes dans la perspective d’une mobilisation plus importante des financements climatiques en général et du fonds vert pour le climat en particulier », a-t-il soutenu au nom du Chef du gouvernement, Christophe Dabiré.
Et à l’autorité nationale désignée du fonds vert pour le climat, Issaka Ouédraogo, d’ajouter que ce cadre de concertation vise à discuter des engagements du Burkina Faso en matière de lutte contre les changements climatiques, mais aussi à mobiliser des ressources pour le pays afin de réussir sa mission, tout en renforçant le partenariat avec les structures accréditées.
Il faut dire que cette 3e session du fonds vert pour le climat se veut être une conséquence du respect des recommandations fortes issues des deux dernières sessions, notamment la coordination des efforts nationaux afin de disponibiliser les ressources sur le fonds vert pour le climat et la réduction des conséquences néfastes du changement climatique. A cet effet le ministre Siméon Sawadogo, se dit convaincu, que « le partage des compétences et des leçons, permettra d’inverser les tendances de la dégradation des ressources naturelles en allant véritablement vers un développement socio-économique inclusif, résilient et sobre en carbone ».
Pour terminer, il a témoigné la gratitude du gouvernement aux différents partenaires, a souhaité un plein succès aux échanges, et rassuré que le gouvernement accordera toute l’attention qui sied aux recommandations à l’issu de ces travaux.
Alizèta Zouré (Stagiaire)
Latribunedufaso.net