Avec plusieurs points inscrits à son ordre du jour, le Comité national de pilotage des pôles de croissance (CNPPC) a tenu sa première session ordinaire 2021, ce vendredi 9 juillet 2021, à Ouagadougou, sous l’égide de son président, le Premier ministre, Christophe Dabiré. Au cours de cette session, il s’agira pour les participants, d’apprécier l’état de la mise en œuvre des recommandations formulées et des résolutions prises lors de la précédente session et aussi, de formuler des recommandations en vue de relever le défi du développement industriel des agropoles.
Pour cette première session ordinaire 2021 du Comité national de pilotage des pôles de croissance (CNPPC) à entendre la ministre déléguée auprès du ministre de l’économie, des finances et du développement, chargée de l’aménagement du territoire et de la prospective, Pauline Zouré, il s’agira pour les participants, composés des membres statutaires et observateurs du CNPPC et aussi de personnes ressources, de mener des réflexions autour des questions que sont entre autres la mise en œuvre des résolutions et des recommandations de la session 2020 du CNPPC et la situation de mise en œuvre du plan de travail annuel budgété 2020 de la stratégie nationale de promotion des pôles de croissances (SNP-PC). « Il s’agit de voir l’avancement des pôles de croissance en exécution, notamment le pôle de croissance de Bagré et examiner comment est-ce que les préparations des agropoles tels que l’agropole du Sourou et de Samendeni ont avancés », a renseigné Pauline Zouré tout en indiquant que c’est également un arrêt pour voir quelles ont été les difficultés qui ont été rencontrées en cours d’exécution, proposer des mesures palliatives et des mécanismes pour booster les opportunités d’investissement.
Elle informe en outre qu’au cours de cette session, il sera également examiné les offres en termes d’accompagnements pour pouvoir relever les difficultés. Des difficultés, la ministre déléguée chargée de l’aménagement du territoire évoque la question du droit foncier, du bornage et l’immatriculation pour principalement la vallée du Sourou ; et l’accélération du technopôle pharmaceutique de Kokologho, qui est une innovation. Elle annonce également comme innovation la mise en place d’un dispositif sécuritaire des pôles de Samendeni et du Sourou pour optimiser la sécurité des investisseurs nationaux et étrangers. Elle a par la même occasion laissé entendre que Bagrépôle est un pôle opérationnel et les agropoles tels que Sourou et Samandéni sont des pôles en expérimentation. En ce qui concerne Bagrépôle, elle note que les choses avancent. « Sur le plan de travail de 2020 à 2022, nous avons près de 20 agro-investisseurs qui se sont installés sur la plaine. Le nombre de superficie emblavé a quitté de 2 000 hectares à pratiquement 7 000, voire 8 000 hectares », a-t-elle dit.
Le premier ministre, Christophe Dabiré, a mentionné que durant le processus de construction des agropoles, la réalisation de projets d’aménagements hydroagricoles et de construction d’infrastructures hydrauliques ont été les secteurs clés des investisseurs jusqu’à ce jour. Il a fait comprendre que cet investissement a permis d’accroitre la production agro-sylvo-pastorale, rendant ainsi disponible une matière première agricole conséquente. Christophe Dabiré a en outre informé que l’industrialisation des agropoles n’évolue pas au même rythme que l’activité de production. « L’industrialisation des agropoles n’évolue pas au même rythme que l’activité de production. En effet, les unités de transformation actuelles sont de petites et de moyennes capacités. Elles ne disposent pas de plateaux technologiques et de ressources financières suffisantes permettant de valoriser les filières agricoles. », s’est-il exprimé.
En rappel, cette première session du Comité national de pilotage des pôles de croissance s’est ouverte sous le thème : « relever le défi du développement industriel des agropoles en vue d’accroitre la résilience de l’économie nationale ».
Tiba Kassamse Ouédraogo
Latribunedufaso.net