Le Premier ministre, Christophe Dabiré, a visité ce jeudi 10 octobre 2019, en compagnie du ministre de l’Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation (MESRSI), Alkassoum Maïga, et du président de l’université Ouaga II, Adjima Thiombiano, le chantier de l’université Ouaga II, sis à Gonsé, à quelques encablures de la ville de Ouagadougou. Elle est bâtie sur une superficie de 1890 hectares.
En effet, il s’est principalement agi de visiter l’Unité de formation et de recherche en sciences et technologiques (UFR/ST), le centre médical de l’Université Ouaga II et la cité universitaire de l’Université. Le premier site visité, l’UFR/ST, est composé d’un bâtiment administratif et d’un bloc pédagogique. Le second site, le centre médical de l’Université Ouaga II, dispose entre autres de locaux techniques, d’un bloc destiné aux hospitalisations, d’un laboratoire, d’un dépôt pharmaceutique, d’un cabinet dentaire, d’une morgue, d’une imagerie médicale. La cité universitaire, quant à elle, fait un total de 504 lits pour un pavillon, offre des chambres de deux lits superposés, des salles d’études, des buanderies, des salles de repassage, des cuisines, des salles de soins, etc.
Christophe Dabiré, au sortir de sa visite du site de l’université Ouaga II, avoue que les réalisations en cours, ont pour objectif de décongestionner l’université Ouaga I Joseph Ki Zerbo. « L’université Ouaga II a près de 20 000 étudiants aujourd’hui. Ces étudiants sont dispersés à travers la ville de Ouagadougou dans différentes salles, au SIAO, à l’université Joseph Ki Zerbo… il était de bon ton que l’on trouve un site où nous allions ramener tous ses étudiants pour qu’ils se retrouvent de façon conviviale autour de leur communauté universitaire pour pouvoir entreprendre des études scientifiques et techniques de manière conséquente », a-t-il déclaré.
Aussi, n’a-t-il pas manqué de remercier les populations du village de Gonsé qui ont accepté léguer leur terre pour que soit construite l’université. Il a donc fait savoir tout l’intérêt que va porter son gouvernement au dossier afin que personne ne se sente spolié. « Je voudrais remercier les populations du village qui ont accepté de donner ces terrains pour qu’on puisse réaliser ces infrastructures. Je sais que ça crée des désagréments, les populations attendent certainement qu’on puisse les accompagner dans leur relocalisation et je crois que le gouvernement va faire l’effort de regarder toutes les doléances qui relèvent de cette question de manière à ce que personne ne sente spolié dans les efforts de développement que nous sommes en train de faire au niveau du Burkina Faso », a-t-il ajouté.
Avant de donner rendez-vous pour sa prochaine visite sur le site, au début du mois de décembre prochain, Christophe Dabiré a demandé au ministre de l’enseignement supérieur, le Pr Alkassoum Maïga, que toutes les conditions soient réunies avant le déménagement des étudiants sur le site « de manière à ce que ces étudiants qui sont venus ne croient pas qu’on les a jetés dans le vide et qu’ils vont être confrontés à des difficultés insurmontables », a-t-il terminé.
Le président de l’université Ouaga II, Adjima Thiombiano, avoue que l’originalité de son université se construit à petit pas mais surement. « Il y a des infrastructures qui sont achevées et réceptionnées. Il y en a qui sont en voie d’achèvement, et il y en a qui sont en phase avancée de construction. Globalement, on reste satisfait de cette visite ; cela nous réconforte et nous donne beaucoup plus d’énergie pour aller de l’avant », a-t-il laissé entendre en ce qui concerne son ressenti sur l’ensemble des travaux de l’université.
Tambi Serge Pacôme Zongo
La Tribune du Faso