Ce mardi 15 juin 2021, s’est ouverte à Ouagadougou, l’assemblée sectorielle 2021 du secteur Environnement, eau et assainissement. Cela dans le cadre des projets et programmes de développement du secteur de planification environnement, eau et assainissement. Cette assemblée regroupe trois ministères dont le ministère de l’habitat, de l’urbanisme et de la ville ; celui de l’environnement, de l’économie verte et du changement climatique et le ministère en charge de l’eau et de l’assainissement.
Au cours de la présente assemblée sectorielle, les participants devraient examiner et adopter le projet de rapport consolidé de l’évaluation des projets et programmes de développement du secteur au titre des années 2019-2020 et devraient aussi, formuler des recommandations susceptibles de dynamiser davantage la mise en œuvre des projets et programmes et d’accroitre l’efficience dans leur gestion, a indiqué le ministre de l’eau et de l’assainissement, Chef de file du secteur « environnement eau et assainissement », Ousmane Nacro. Cette assemblée sectorielle est une biennale qui se tient en prélude à la session de l’Assemblée générale. « Aux termes du décret n°2018-092/PRES/PM/MINEFIED du 15 février 2018, ces assemblées se tiennent tous les deux ans, en prélude à la session de l’Assemblée générale. », a-t-il laissé entendre et de rappeler que la dernière assemblée sectorielle s’est tenue en 2019.
Ce sont au total 25 projets et programmes de développement des années 20219 – 2020 dont 23 au titre du ministère de l’eau, 1 au compte du ministère en charge de l’habitat et 1 au profit du ministère de l’environnement qui seront évalués au cours de la présente assemblée sectorielle. Ces projets, à entendre le ministre Ousmane Nacro, sont classifiés en trois grandes catégories dont 11 au premier rang, 10 au second rang et 4 au troisième rang. « On peut retenir que sur les 25 projets et programmes, 11 sont classés au premier rang ; ils sont encore appelés projets ou programmes de développement « Vert ». Dix (10 ) projets ou programmes sont classés au deuxième rang et sont appelés projets ou programmes de développement « orange »; et 4 projets sont classés au troisième rang et sont appelés projets ou programmes de développement « rouge ». », a-t-il fait savoir. Il a par la suite signifié que les projets ou programmes de développement « vert » sont ceux ayant des résultats visibles et un impact réel sur le développement ; les projets ou programmes de développement « orange », eux, ont des résultats assez visibles et un impact moyen sur le développement ; et ceux « rouge », sont ceux qui présentent tous les risques de non atteinte des objectifs poursuivis, des résultats moins visibles et un impact faible sur le développement.
En termes de résultats, le Chef de file du secteur renseigne que l’analyse de l’évaluation révèle une situation moyennement satisfaisante avec une note moyenne de 35,21 points sur un maximum de 50 points. Il a en outre fait savoir que la contreperformance de certains programmes est entre autres due au contexte sécuritaire défavorable à la réalisation des travaux dans leurs zones d’intervention; aux difficultés dans la chaine de passation des marchés; aux défaillances de certaines entreprises en charge des travaux et aussi, à la pandémie à Covid 19.
Tiba Kassamse Ouédraogo
Latribunedufaso.net