Le président du Faso, Roch Kaboré, a accordé une audience, au palais de Kosyam, à l’ambassadeur du royaume d’Arabie Saoudite au Burkina Faso, Dr Waleed Alhamoudi, dans la matinée du jeudi 6 mai 2021. En fin de matinée, il a reçu le médiateur du Faso, Saran Séré/Sérémé. Le premier, en fin de mission, est venu faire ses adieux. Le second, rendre compte de trois ans d’activités de son institution.
Après quatre années passées au pays des Hommes intègres, Dr Waleed Alhamoudi, ambassadeur du royaume d’Arabie Saoudite au Burkina Faso, est venu dire ses adieux au président du Faso. « J’ai eu l’honneur ce matin d’être reçu par le président du Faso, Roch Kaboré. C’était une visite d’au revoir après quatre années passées au Burkina Faso », a-t-il dit à la sortie de l’entrevue. Dr Alhamoudi a également réitéré ses remerciements au président du Faso et au ministre des affaires étrangères, Alpha Barry, pour lui avoir permis de réussir sa mission. « C’est une occasion pour moi de réitérer mes remerciements au président du Faso et au ministre des affaires étrangères, Alpha Barry, pour faciliter et faire de ma mission une réussite. Je pars donc le cœur léger, parce que nous avons contribué au développement de nos relations bilatérales », a-t-il indiqué.
La seconde visite à Kosyam a concerné le médiateur du Faso, Saran Séré/Sérémé, qui dit avoir remis au président du Faso les rapports d’activités 2018, 2019 et 2020 de son institution. « Nous avons remis les rapports d’activités 2018, 2019 et 2020 au président du Faso comme requièrent les textes qui nous régissent », a-t-elle déclaré à sa sortie d’audience. Pour elle, cet acte, est un devoir que son institution est appelé à remplir annuellement auprès du chef de l’Etat. « Parce que nous devons annuellement élaborer un rapport pour que le président du Faso puisse suivre avec nous les activités qui sont menées et lire également les recommandations que nous faisons aux différentes administrations. Au-delà de la haute personnalité du PF nous remettons ces mêmes rapports aux autres autorités ainsi que aux médiateurs des autres pays du monde entier », a-t-elle expliqué.
Du contenu des recommandations qui ont été formulées dans lesdits rapports, Saran Séré/Sérémé précise qu’il s’agit d’une longue liste de recommandations avant de mentionner certaines. « Nous avons une longue liste de recommandations qui ont été faites, notamment des recommandations qui peuvent améliorer la modernisation de l’administration publique. Il y a par exemple, les personnes privées qui suivent des formations à leur frais et qui ne sont pas après pris en compte au niveau de l’administration dans le traitement salarial. Nous avons souhaité qu’il y ait des études qui soient menées en ce sens. Il y a les questions d’incarcérations dans les maisons de justice qui ne sont pas parfois à même de remplir les conditions des droits humains que nous avons posées au président du Faso. Il y a la mauvaise réactivité de l’administration face aux différentes requêtes qu’on envoie à certains responsables administratifs ; les questions du port du Dan Fani par rapport aux pagnes imprimés que nous importons à coût de plusieurs milliards. Il y a la question du budget du médiateur du Faso du renforcement matériel et financier », a-t-elle cité.
Tambi Serge Pacôme Zongo
latribunedufaso.net