La 164e édition de la Journée internationale de la femme(JIF) a été célébrée ce lundi 8 mars 2021 au Burkina Faso comme dans le reste du monde. « Inclusion financière par le numérique pour un développement économique de la femme : défis et perspectives », c’est sous cette thématique qu’ont eu lieu les réflexions de cette journée de la femme au Burkina. Au menu, des vœux et doléances ont été adressés à l’épouse du chef de l’État, Sika Kaboré, patronne de la présente édition et à la ministre de la femme, Laurence Ilboudo/Marshall.
Ce sont des déléguées des organisations féminines, venues des 13 régions, qui ont pris d’assaut le Palais des sports de Ouaga 2000 pour la cérémonie officielle de la célébration de la journée internationale de la femme. Cette cérémonie a été l’occasion pour ces femmes d’exposer leurs doléances à l’épouse du chef de l’État. À entendre la coordonnatrice nationale des femmes, Djénéba Kiemdé, qui a présenté les doléances retenues par les femmes, elles portent essentiellement sur l’accès aux financements à des conditions souples et adaptées ; l’accès aux sphères de décision ; l’amélioration des conditions sanitaires, l’accès à l’eau potable et à un logement décent et une tolérance zéro à toutes les formes de violences basées sur le genre. Pour leur part, les femmes se sont engagées à jouer leur partition afin de faire du Burkina Faso, une nation forte, prospère et inclusive.
L’occasion a été également bonne pour la Secrétaire générale du Bureau de la coordination régionale des organisations féminines du Sahel, Alimata Lompo, de traduire sa reconnaissance au ministre en charge de la femme pour les multiples efforts consentis qui ont permis d’enregistrer des avancées énormes dans la lutte contre les violences faites aux femmes, la promotion de l’entrepreneuriat des femmes, l’accès des femmes aux microcrédits, la formation professionnelle, la santé, l’éducation. Pour la ministre de la femme, Laurence Ilboudo/Marshall, la pandémie du Covid-19 couplée à la crise sécuritaire impose une nouvelle manière de s’organiser et de redynamiser les activités commerciales. « Il nous faut donc saisir les opportunités qu’offre le numérique et particulièrement le commerce électronique encore appelé e-commerce pour une meilleure pour une meilleure résilience de nos entreprises. », a-t-elle dit.
Au cours de cette cérémonie commémorative, 40 personnes ont vu leur mérite reconnu. Elles ont été faites Chevalier de l’Ordre du mérite de la santé et de l’action sociale, avec agrafe promotion sociale. Le Larlé Naaba Tigré ; l’ancien ministre de la Communication, Rémi Dandjinou et le Pr Fatoumata Badini / Kinda de l’Université Joseph Ki-Zerbo ont été parmi les personnes décorées. Arborant fièrement sa médaille, le Pr Badini a dit sa satisfaction et remercié « son créateur » pour cette distinction. Par ailleurs, elle a témoigné sa gratitude aux autorités et à la communauté universitaire avant de dédier sa distinction à sa famille, ses amies, ainsi qu’à toutes les femmes qui sont à l’honneur ce 8 mars.
Tiba Kassamse Ouédraogo (Stagiaire)
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