Dans sa quête permanente de lutte contre la criminalité sous ses différentes formes dans la ville de Ouagadougou, le Commissariat Central de Police de la ville de Ouagadougou (CCPO) a démantelé un réseau de six falsificateurs spécialisé dans le faux et l’usage du faux. L’information a été rendue publique dans la matinée de ce lundi 1er mars 2021 via la page Facebook de la police nationale.
En effet, c’est dans sa quête continuelle et permanente d’une ville sûre et sécurisée dans tous ses compartiments que la brigade de recherche du Commissariat central de police de la ville de Ouagadougou (CCPO) a, à travers des enquêtes, démantelé un réseau de faussaire spécialisé en faux et usage de faux. Dirigé par un nommé « Karinsaamba », le groupe, composé de six membres, s’était spécialisé dans le faux et l’usage de faux en écriture publique ou privée et de contrefaçon des sceaux de l’État. La cible du réseau était généralement les candidats aux concours qui ne remplissaient pas les conditions d’âge et de diplômes. Grâce à une habileté, « Karinsaamba », seul spécialiste du groupe dans la confection des faux cachets et initiales des structures ou administrations étatiques burkinabè et d’autres pays étrangers, réussissait à établir toutes sortes de documents.
C’est plus de six cent (600) faux documents et cachets contrefaits qui ont été saisis au cours de cette enquête menée par la brigade de recherche du Commissariat Central de Police de la ville de Ouagadougou (CCPO). Au nombre de ces documents et cachets contrefaits, on note des cachets de différentes administrations ou mairies, des extraits de naissance du Burkina et de la Côte d’Ivoire, des bulletins de notes, des certificats de nationalité et des casiers judiciaires, des copies de CNIB, des diplômes de CEP, CAP, BEPC, BAC et BEP burkinabé et ivoirien, des copies d’attestations diverses, des copies de passeport, des relevés bancaires, et plusieurs autres documents administratifs. La police nationale salue l’esprit de collaboration de la population qui a permis d’aboutir à de tels résultats et les invite à plus de collaboration pour une quiétude sous toutes ses formes dans la ville. Elle les invite à toujours dénoncer tout cas suspect aux numéros verts mis à leur disposition : 17, 16 et 1010.
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