André Nana, ministre des sports et des loisirs du Burkina, est le nouveau président de la Conférence des ministres de la jeunesse et des sports de la Francophonie (CONFEJES). Il a été officiellement fait président le vendredi 26 février 2021, au cours de la cérémonie d’ouverture des travaux de la 38e session de la conférence, à Ouagadougou. Il remplace à ce poste le ministre marocain de la jeunesse et des sports, Othman El Ferdaous.
Le Burkina Faso, au travers de son ministre des sports et des loisirs, André Nana, présidera, pour les deux prochaines années, la Conférence des ministres de la jeunesse et des sports de la Francophonie (CONFEJES). Cette désignation, a été l’un des actes forts qui ont ponctué la cérémonie officielle d’ouverture des travaux de la 38e session de la CONFEJES, tenue dans la capitale burkinabé. Dans le discours d’ouverture de ladite session, que le tout nouveau président de la CONFEJES a prononcé au nom du premier ministre, président de la cérémonie, l’engagement du Burkina Faso au cours des deux prochaines années a été indiqué. « Le Burkina Faso, dans l’exercice de sa présidence au cours des deux prochaines années, s’engage à veiller à l’application des documents validés par nos travaux et particulièrement, à la mise en œuvre conséquente de la programmation 2021 », a fait savoir M. Nana.
Aussi, dans la quête d’une plus grande influence des actions de la CONFEJES, veut-il mettre l’accent sur les partenariats et la mobilisation des ressources, ainsi que l’accompagnement et le suivi des politiques de jeunesse et de sport dans l’espace francophone. Il veut de même donner les moyens à l’administration du Secrétariat général pour qu’elle puisse davantage et mieux assurer ses missions régaliennes. Pour cela, le ministre des sports a évoqué l’action du Président du Faso en matière de politique de jeunesse et de sport, qui se décline en trois axes (le développement du capital humain, le renforcement des infrastructures économiques et la poursuite des efforts dans l’accompagnement des sportifs de haut niveau).
Pour André Nana, si les 50 ans d’existence de la CONFEJES sont un motif de fierté, la question du diagnostic critique des actions du nouveau cinquantenaire reste un défi important à relever pour le bon fonctionnement de l’institution et du domaine de la jeunesse, du sport et des loisirs. C’est pourquoi, dit-il examiner toutes les possibilités qui peuvent se dégager pour un appui institutionnel conséquent au Secrétariat général. Il a en somme, émis le vœu, au sortir de cette session, que soient mis en exergue des choix donnant une puissance de lecture et une visibilité aux actions de la CONFEJES.
Le premier ministre, Christophe Dabiré, s’est dit heureux et édifié de l’organisation de la manifestation qui vient à point nommé dans la mesure où la CONFEJES s’adresse principalement à la jeunesse et au sportif. « La jeunesse et le sportif font partie des grandes préoccupations des politiques publiques de notre pays, particulièrement au cours de ce deuxième mandat ; le Président du Faso a décidé de faire en sorte que nous travaillions à promouvoir l’emploi des jeunes afin qu’ils puissent bénéficier d’une certaine autonomie pour participer au développement économique et social », a-t-il indiqué. Il dit alors vouloir à travers la tenue de cette conférence, qu’il soit dégagé des pistes de solutions au problème de l’emploi des jeunes. « Nous voulons à partir de la 38e session de cette instance, dégager des pistes de solutions aux problèmes de l’emploi des jeunes, et faire en sorte que cette jeunesse ait un avenir réel dans le processus de développement économique et social de nos pays. », a laissé entendre Christophe Dabiré.
Selon Modibo Traoré, chargé de l’intérim du Secrétariat général de la CONFEJES, après 50 ans d’existence, la CONFEJES doit continuer à consolider ses acquis, à renforcer sa forte identité distinctive au plan institutionnel, programmatique et organisationnel. Il a également insisté sur les acquis de la CONFEJES à consolider dans le domaine du sport, de la promotion de l’entrepreneuriat des jeunes où la CONFEJES peut en toute légitimité se prévaloir du rôle historique qu’elle a joué et continuera de jouer. Ce positionnement, ajoute-il, procède d’une présence sur toute l’échelle de la pratique sportive allant de l’accompagnement des lauréats vers la performance mondiale aux pratiques les moins élaborées, notamment la pratique pour le maintien du capital santé.
Tambi Serge Pacôme Zongo
Latribunedufaso.net