Une délégation de la Chambre de commerce et d’industrie du Burkina (CCI-BF), conduite par son président Mahamadi Ouédraogo, a été reçue en audience ce mardi 16 février 2021, par le premier ministre, Christophe Dabiré. L’entrevue aura permis à la délégation de passer en revue les différents problèmes du secteur privé et aussi, de remercier, puis de féliciter le chef du gouvernement pour sa reconduction.
Le secteur privé est annuellement reçu par le premier ministre afin de dresser un tableau du secteur. C’est dans ce cadre qu’une délégation de la Chambre de commerce et d’industrie du Burkina (CCI-BF), est allée à la rencontre de Christophe Dabiré. « Nous avons eu l’avantage et le bonheur d’avoir été reçu ce matin par le premier ministre. Ça devient une habitude. Chaque année, il nous fait l’honneur de nous recevoir, et nous passons en revue les différents problèmes du secteur privé », a déclaré le 1er vice-président de la CCI-BF, Mamady Sanoh, au sortir de l’audience.
En ce qui concerne l’état du secteur, Mamady Sanoh fait savoir qu’il est en parfaite résilience en dépit du contexte actuel. « Le secteur privé du Burkina Faso est un secteur qui est, malgré ce que nous connaissons aujourd’hui dans le monde entier, en parfaite résilience », a-t-il dit avant d’être plus explicite, « Nous avons fait des réalisations que nous pourrons considérer comme très bonnes. Nous avons créé près de 15 000 entreprises. Nous avons réalisé au niveau des investissements près de 175 milliards FCFA contrairement à l’année dernière où on a réalisé que 113 milliards. Nous avons contribué au budget de l’Etat à près de 1 500 milliards FCFA contrairement à l’année dernière où on était à peu près de 1 450 milliards FCFA », a-t-il raconté. Au regard des résultats avancés, il estime que le secteur privé burkinabé se porte bien, et ce grâce au gouvernement, au président du Faso, au premier ministre à qui il dit toute la gratitude et les félicitations du secteur privé dont la Chambre de commerce en est le représentant.
Mamady Sanoh a toutefois indiqué l’attente de son institution vis-à-vis du gouvernement. « Nous attendons davantage de coopération, de soutien du gouvernement. Un secteur privé qui n’a pas de soutien de son Etat, de son gouvernement est un secteur privé qui ne peut pas vivre longtemps. Nous demandons toujours la protection du secteur privé pour pouvoir continuer à avancer », a-t-il formulé.
Tambi Serge Pacôme Zongo
Latribunedufaso.net