Dans la soirée du vendredi 12 février 2021, le Ministère de l’Agriculture, des Aménagements Hydro-agricoles et de la Mécanisation (MAAHM) et la Confédération paysanne du Faso (CPF) ont paraphé un protocole de convention pour la vulgarisation des bonnes pratiques agricoles. C’est une convention d’environ 30 millions FCFA financée par l’Alliance pour une révolution verte en Afrique (AGRA) qui a été scellée par la signature du protocole qui devrait s’étendre sur une période de trois (3) mois.
Par cette convention d’un montant estimé à environ 30 millions de francs CFA, la Confédération paysanne du Faso (CPF) devrait mener, sur une période de trois (3) mois, une étude afin de déceler les bonnes pratiques agricoles. Le président de cette confédération paysanne, Ba Siaka Dao, indique que cette convention devrait permettre de vulgariser les bonnes pratiques agricoles au profit du monde agricole. Ce dernier, renseignant sur le fait que plusieurs acteurs du domaine ne maitrisent pas les bonnes pratiques agricoles, les a définies en ces termes, « les bonnes pratiques agricoles, c’est comment protéger l’environnement de production ; comment éviter l’érosion des sols, l’utilisation rationnelle des intrants agricole», a-t-il expliqué.
Pour Salifou Ouédraogo, ministre de l’agriculture, des aménagements hydro-agricoles et de la mécanisation, de nombreux acteurs interviennent dans le domaine de l’agriculture avec d’énormes ressources différentes ; mais les résultats escomptés ne sont pas atteints. « Le secteur agricole du Burkina Faso se caractérise par une multitude et une diversité d’approche d’intervention et d’investissement censés assurer son développement et améliorer la sécurité alimentaire », a laissé entendre Salifou Ouédraogo. Les résultats de ces interventions sont insuffisants malgré la diversité des moyens mis à cet effet tant sur le plan financier, humain, logistique qu’en termes de temps. Cette convention financée par l’Alliance pour une révolution verte en Afrique (AGRA) a pour objectif de « capitaliser les bonnes pratiques d’interventions en fonction des domaines de ses programmes budgétaires opérationnels ; cet exercice permettra à l’ensemble des acteurs intervenant dans le secteur agricole de répondre plus rapidement et efficacement aux différents types d’enjeux de développement agricole », a-t-il dit.
AGRA est un partenaire qui intervient pour un développement structurel du secteur agricole au Burkina Faso et « ce partenariat s’inscrit en droite ligne du domaine d’intervention de l’Alliance pour une révolution verte en Afrique », martèle Jules Somé, représentant pays de l’AGRA. Celui-ci mentionne que cette étude permettra de « guider les interventions futures dans le secteur agricole et orienter les actions futures dans ce domaine ».
Tiba Kassamse Ouédraogo (stagiaire)
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