Le premier ministre, Christophe Dabiré, a reçu en audience, ce mardi 19 janvier 2021, le Secrétaire exécutif du Comité interparlementaire du G5 Sahel, Karamoko Jean Marie Traoré. Il a été question de parler de l’institution, encore nouvelle dans le paysage du G5 Sahel.
Le Secrétaire exécutif du Comité interparlementaire du G5 Sahel, à sa sortie d’audience avec le premier ministre, a déclaré être venu s’acquitter d’un devoir qu’il aurait dû accomplir depuis près d’une année maintenant. « Je suis venu m’acquitter d’un devoir qui aurait dû être fait depuis février 2020, étant donné que c’est à cette période que j’ai pris fonction, mais compte tenu du contexte de la pandémie de la Covid-19, nous n’avions pas eu l’occasion de rencontrer les autorités du Burkina Faso », a indiqué Karamoko Jean Marie Traoré.
Aussi dit-il avoir fait à Christophe Dabiré, un point de l’état des lieux, en termes de structuration, du Comité interparlementaire du G5 Sahel. A ce niveau, le Secrétaire exécutif dit retenir, depuis sa prise de service le 25 février 2020, qu’un parcours assez important a été fait par son institution ce, grâce à la détermination et l’engagement des parlementaires des différents pays membres du G5 Sahel, et en dépit de quelques difficultés dont la dissolution, l’année dernière, de l’Assemblée nationale du Mali.
A en croire le propos de M. Karamoko, ces contraintes n’ont pu freiner l’avancée de son institution, notamment en ce qui concerne l’effectivité de la mise en place du Secrétariat exécutif (basé à Niamey, au Niger), et qui apporte un accompagnement technique et administratif aux organes du Comité interparlementaire du G5 Sahel. Voulant alors rassurer de la capacité de son institution à affronter et relever les défis, il a expliqué que beaucoup de travail a été fait autour des documents qui encadrent l’ensemble des interventions du Comité interparlementaire et les rapports de ce dernier avec le G5 Sahel.
Le Secrétaire exécutif a par ailleurs fait part de l’oreille attentive qu’il a prêtée aux conseils du chef du gouvernement. Et n’a pas manqué de reconnaitre la « bonne maitrise » qu’a Christophe Dabiré du contexte du G5 Sahel, mais aussi en matière d’organisations à vocation sous régionale. Maitrise qu’il a en outre qualifiée d’atout pour l’institution dont il a la charge.
Le Comité interparlementaire du G5 Sahel est une organisation parlementaire sous régionale, mise en place par les parlements des cinq pays membres du G5 Sahel (Burkina Faso, Mali, Mauritanie, Niger, Tchad). C’est une institution consultative dont le rôle essentiel est de suivre les actions de paix et de développement, entreprises dans les pays membres.
Synthèse de Tambi Serge Pacôme
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