La plénière inaugurale de la huitième législature tenue dans l’après-midi du lundi 28 décembre 2020 a été marquée par deux actes majeurs. Le premier acte a consisté en la validation du mandat des 127 députés que compte ladite législature. Le second acte a été consacré à l’élection du président de l’Assemblée nationale.
A l’ouverture des travaux de la plénière inaugurale de la huitième législature, le président de la 7e législature, Alassane Bala Sakandé, a procédé à l’installation du bureau d’âge censé présider les travaux de la plénière. Ledit bureau était composé du plus âgé et des deux plus jeunes de la législature. Le plus âgé, René Lompo, a alors été assisté dans sa tâche par les deux plus jeunes Issouf Nikiéma et Seydou Koné.
L’installation du bureau d’âge ainsi faite, René Lompo a invité à passer à la validation du mandat des nouveaux députés, c’est-à-dire de la huitième législature. La validation s’est effectuée par acclamations des députés lors de l’appel du nom d’un des leurs. Ils ont été 127 en tout à se prêter à cet exercice, dans l’ordre alphabétique. Une fois la validation approuvée par le doyen de la législature, une suspension d’une heure a été observée à l’effet de permettre au secrétariat du bureau d’âge de recevoir les candidatures pour l’élection du président de l’Assemblée nationale. Une seule candidature sera, à la consommation des une heure impartie, retenue. Et ce sera celle du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP), notamment du président sortant de la 7e législature, Alassane Bala Sakandé. Celui-ci, à l’issue des votes, uniquement des députés, obtiendra 123 votes pour, 02 votes contre et 02 votes d’abstention.
Le président entrant de la huitième législature a fait savoir le sens qu’il donne à sa réélection. Cette réélection, il la perçoit comme un message de l’ensemble des députés aussi bien de la majorité que de l’opposition. « Je me devais de comprendre ce message. Ce message est aussi celui du peuple burkinabé. Pour moi, cette réélection est une charge. Je voudrais remercier l’ensemble des députés, remercier également le peuple burkinabé », a-t-il indiqué. Il dit alors placer son mandat sous le signe du rapprochement des députés du peuple burkinabé. « Je l’ai dit dans mon propos, nous devons travailler à rester du côté du peuple. Nous sommes là par le peuple et pour le peuple. Pour moi, c’est une continuité, nous ne devons pas nous limiter seulement aux seules fonctions de députés, mais travailler à faire en sorte que les députés élus et parlementaires soient le plus proche possible du citoyen burkinabé », a laissé entendre Bala Sakandé.
Zéphirin Diabré, candidat malheureux à l’élection du Président du Faso du 22 novembre 2020 est l’un des 127 députés qui a vu son mandat valider au cours de cette plénière. Il siègera au compte du parti du lion ou l’Union pour le progrès et le changement (UPC). « Comme les fois passées, je dois suivre le sens de la responsabilité. Le rôle du député, c’est de voter des lois…, mais dans notre situation, en particulier dans les pays en voie de développement, c’est aussi d’être un acteur de développement. Je m’attèlerais autant que je peux afin de m’acquitter de cette mission », a-t-il déclaré.
Tambi Serge Pacôme Zongo
Latribunedufaso.net