Ce lundi 28 décembre 2020, au palais des sports de Ouaga 2000, le candidat du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP) élu au premier tour de l’élection du Président du Faso du 22 novembre 2020, a prêté serment devant le Conseil constitutionnel. La cérémonie de prestation de serment a eu lieu en présence d’une dizaine de chefs d’Etat et de gouvernement de la sous région, de membres du gouvernement, de candidats ayant pris part à l’élection présidentielle, d’autorités coutumières et religieuses, de chefs d’institutions, de délégations étrangères. À l’issue de la prestation de serment, Roch Kaboré s’est adressé à l’ensemble de ses compatriotes sur les défis de son second quinquennat.
Conformément à l’article 44 (Loi N° 003-2000/AN du 11 avril 2000) de la constitution, Roch Kaboré, réélu pour un second mandat de cinq ans à la tête du Faso a juré devant le peuple burkinabé, ses pairs et de défendre et de faire respecter la constitution du Burkina. « Je jure devant le peuple burkinabé et sur mon honneur de préserver, de respecter, de faire respecter et de défendre la Constitution et les lois, de tout mettre en œuvre pour garantir la justice à tous les habitants du Burkina Faso », a-t-il cité. Après ce premier acte majeur et avant son discours à la nation, Roch Kaboré a remis une déclaration écrite de ses biens au président du Conseil Constitutionnel, Kassoum Kambou.
Le nouveau quinquennat du Président du Faso est plein d’espoir et surtout de défis parmi lesquels, la réconciliation nationale, la paix et la sécurité, la défense de l’intérêt national, la bonne gouvernance, le pari de la stabilité, le retour des déplacés, le renforcement des investissements pour le bien-être social, le pari des emplois décents, l’engagement des réformes agraires et foncières, la modernisation de l’administration publique.
Pour ce qui est de la réconciliation nationale, Roch Kaboré annonce une large concertation inclusive dans les mois à venir. « Je tiens à rassurer que je resterais attentif aux préoccupations de l’ensemble de mes compatriotes surtout en ce qui concerne la réconciliation nationale, la paix et la sécurité », rassure-t-il. Pour marquer sa bonne foi, une très prochaine consultation inclusive est annoncée. « Pour concrétiser ma volonté d’associer tous les Burkinabé à la conduite des affaires publiques, je lancerais dans les mois à venir une large consultation afin de définir les voies d’une réconciliation nationale véritable », a-t-il déclaré tout en ajoutant : « Ma conviction est que la réconciliation nationale ne saurait faire l’économie des crimes de sang, économique et politique ».
Tiba Kassamse Ouédraogo (stagiaire)
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