Ouverte le jeudi 17 décembre 2020, la première édition du Cadre national de concertation des acteurs de l’inclusion financière (CNC-AIF) a refermé ses portes ce vendredi 18 décembre 2020. La cérémonie de clôture, présidée par le Secrétaire général du ministère de l’Economie, des finances et du développement, Dr Séglaro Abel Somé, a vu la lecture du rapport des travaux, de huit recommandations et d’une résolution.
Du 17 au 18 décembre 2020, plus de 200 participants issus du monde des banques, de sociétés d’assurance, des institutions de micro-finances, d’Organisation non gouvernementales (ONG), des partenaires au développement, etc. réunis pour la première édition du Cadre national de concertation des acteurs de l’inclusion financière (CNC-AIF) ont échangé autour du thème central : « Cadre national de concertation des acteurs de l’inclusion financière du Burkina Faso : quels défis pour une capitalisation des interventions du secteur ? ». A l’issue de ces 48 heures de travaux, huit recommandations et une résolution ont pu être formulées par les deux ateliers constitués pour lesdits travaux.
Fidèle Yaméogo, Secrétaire permanent (SP) pour la promotion de l’inclusion financière, s’est réjoui de de la participation effective de l’ensemble de toutes les parties prenantes à ce premier Cadre national de concertation des acteurs de l’inclusion financière (CNC-AIF). « A l’issue de ces travaux, et au regard de la résolution et des recommandations pertinentes, nous nous réjouissons de la participation effective de l’ensemble de toutes les parties prenantes », a-t-il déclaré. Plus explicite sur les recommandations formulées, il avance : « Ces recommandations vont de l’accompagnement des structures en charge de la gestion financière aux Fintech (les sociétés d’assurance) », a-t-il indiqué.
Dr Séglaro Abel Somé, livrant le discours du ministre de l’Economie, des finances et du développement, président du Cadre national de concertation des acteurs de l’inclusion financière (CNC-AIF), s’est également réjoui de la qualité et de la pertinence des conclusions des travaux. Il a alors invité l’ensemble des participants à traduire les recommandations et résolution en acte concret sur le terrain afin qu’à la prochaine session le bilan soit plus explicite. Il a par ailleurs rassuré les participants de l’engagement du gouvernement à jouer pleinement sa partition.
Les recommandations ont été formulées par chacun des ateliers que comptait la session. Au nombre de deux, ils ont formulé huit recommandations soit quatre pour l’un et l’autre. Le premier atelier recommande la mise en place d’un programme national d’éducation financière intégrée au Burkina Faso ; la prise de mesures d’incitations fiscales accordées aux SFD qui s’implantent dans les zones faiblement desservies en vue d’accroitre le niveau de l’inclusion financière ; la promotion des services de micro-assurance au profit des exploitants agricoles ; et la mise en place d’un guichet de financement dédié aux Fintech. Le second, recommande l’institution d’une coordination formelle sectorielle stratégique des Partenaires techniques et financiers (PTF), sous l’autorité du SP-PIFt pour porter la mobilisation des financements et la mise en œuvre de la SNFI ; la relecture de l’arrêté portant création du CNC-AIF pour l’harmoniser avec la coordination stratégique sectorielle et la définition d’un cahier de de charges plus précis de cet organe ; la mise en place du mécanisme de suivi-évaluation pour une meilleure lisibilité des interventions ; et la mise en œuvre d’une communication efficace pour une meilleure appropriation de la SNFI.
Tambi Serge Pacôme Zongo
Latribunedufaso.net