Abdoulaye Diar, le nouveau ministre coordonnateur du Comité permanent inter-Etats de lutte contre la sécheresse dans le Sahel (CILSS), également ministre Tchadien de l’agriculture, a été reçu en audience ce mardi 15 décembre 2020 par le Premier ministre Christophe Dabiré.
Abdoulaye Diar, nouveau ministre coordonnateur du Comité permanent inter-Etats de lutte contre la sécheresse au Sahel (CILSS) et ministre Tchadien de l’agriculture a, le temps d’une audience, été reçu par le chef du gouvernement burkinabé, Christophe Dabiré. A sa sortie, il a fait le point de ce qu’il a qualifié de visite de courtoisie. « Nous sommes venus présenter nos civilités dans le cadre des activités de notre organisation au Burkina Faso. », a-t-il déclaré. Interrogé alors sur les activités en question, il dit être venu installer le secrétaire exécutif entrant du CILSS et son adjoint, nommés lors de la 19e Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement du 20 juillet 2020, présidée par le Président du Faso, Roch Kaboré.
En ce qui concerne les défis de l’institution à relever, M. Diar fait savoir qu’ils sont internes. « Les défis sont internes parce que l’institution connait beaucoup de problème. Il faudrait une réforme assez commune, et cette réforme a été entamée par le ministre coordonnateur sortant… (le ministre de l’agriculture et des aménagements hydro-agricoles, Salifou Ouédraogo) », a-t-il dit.
Pour rappel, le Comité permanent inter-Etats de lutte contre la sécheresse dans le Sahel (CILSS) a été créé en 1973, lors de la première grande sécheresse sur la région afin de mobiliser les populations sahéliennes et la communauté internationale autour de l’aide d’urgence et de la mise en œuvre des programmes dans différents domaines : agriculture pluviale et irriguée, hydraulique, environnement, transport, communication. En 1995, il a recentré ses activités autour notamment de la sécurité alimentaire et de la gestion des ressources naturelles. Le secrétariat exécutif est basé à Ouagadougou (Burkina Faso). Le centre agro-hydrométrique (AGRHYMET) créé par l’Organisation météorologique mondiale, est hébergé à Niamey (Niger) et l’Institut du Sahel, centre de recherche agro-socio-économique et sur la « population et le développement », est basé à Bamako (Mali).
Tambi Serge Pacôme Zongo
Latribunedufaso.net