2e session ordinaire 2020 du CCO des projets du PBF: La validation du rapport annuel d’activité 2020 en question

Dans le but d’apprécier l’état d’avancement des projets et d’analyser les gaps en matière de consolidation de la paix et pouvoir orienter la programmation 2021, le Comité conjoint d’orientation (CCO) des projets du fonds de consolidation de la paix au Burkina Faso a tenu sa deuxième session ordinaire de l’année 2020 ce vendredi 04 décembre 2020, à Ouagadougou. La cérémonie d’ouverture de ladite session a été co-présidée par Pauline Zouré, ministre déléguée auprès du ministre de l’économie, des finances et du développement chargé de l’aménagement du territoire.

Cette session ordinaire 2020 du Comité conjoint d’orientation(CCO) des projets du fonds de la consolidation de la paix au Burkina Faso (PBF) devrait permettre d’apprécier l’état d’avancement des projets et d’analyser les gaps en matière de consolidation de la paix pour orienter la programmation 2021.  « Ce matin, c’est un point d’arrêt pour pouvoir examiner l’avancement de ces projets sur le terrain ; voir quels sont les gains et qu’est-ce qu’il y a comme difficultés et quelles sont les solutions à adopter pour pouvoir faire avancer. », a indiqué la ministre déléguée auprès du ministre de l’économie, des finances et du développement chargé de l’aménagement du territoire, Pauline Zouré.

En clair, ladite session permettra l’examen et la validation du rapport annuel d’activité 2020 du fonds de consolidation de la paix (PBF) ; le suivi des recommandations de la session du 26 juin 2020 ; l’état de mise en œuvre des projets du portefeuille de la consolidation de la paix et l’analyse des gaps en matière de consolidation de la paix en tenant compte du portefeuille actuel du PBF, des actions en cours du gouvernement et de l’appui d’autres partenaires.
Des dires de la ministre déléguée, le portefeuille du PBF est très actif et permet au gouvernement de mener des activités de consolidation de la paix entre les populations dans les zones confrontées à l’insécurité. « C’est un portefeuille actif qui se porte très bien. En juin, nous étions à 34% du taux de décaissement et 5 mois après, nous sommes à 54%. Le portefeuille en lui-même s’établit à plus de 14 milliards de francs CFA qui pour nous, est un appui considérable permettant de mener des activités de consolidation de la paix, de création de condition favorable au vivre ensemble, à la culture de la tolérance et au renforcement des capacités opérationnelles des forces de défense et de sécurité », a-t-elle fait savoir tout en indiquant que le portefeuille s’est élargi à tous les gouverneurs de régions affectés par la fragilité sécuritaire.

En rappel, le CCO se réunit deux fois par an, en session ordinaire, pour assurer le suivi de l’état d’avancement des projets. Dans l’optique d’apporter des résolutions plus adéquates aux défis sécuritaires auxquelles est confronté le Burkina Faso depuis 2015, le gouvernement a mis en place le Programme d’urgence pour le Sahel au Burkina Faso (PSU-BF). Ce programme vise à améliorer les conditions sécuritaires et à réduire la vulnérabilité de la population dans les régions du Sahel et du Nord. Il a été élargi en 2019 vers d’autres zones du pays pour des raisons sécuritaires, et couvre désormais six régions: le Sahel, le Nord, le Centre-Nord, le Centre-Est, la Boucle du Mouhoun et l’Est. Dans cet élan, le gouvernement burkinabé bénéficie de l’accompagnement du fonds de consolidation de la paix (PBF) du système des Nations unies depuis 2017. Cet appui priorise l’amélioration de la confiance entre population et l’État; le renforcement de la résilience sociale et la participation active des femmes et des jeunes; et la prévention et la gestion pacifique des conflits locaux.

Tiba Kassamse Ouédraogo (stagiaire)
Latribunedufaso.net

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