Art et Covid-19 : une expo photos Harouna Marané a procédé le samedi 28 novembre 2020, à l’espace culturel Napam Béogo, à Ouagadougou au vernissage de ses œuvres photographiques. Cette exposition, qui avait pour thème « Vivre », est un appel à la résilience des populations face à la pandémie de Covid-19. L’exposition est prévue du 28 novembre au 08 décembre 2020, et bénéficie du soutien financier du fond africain pour la culture (ACF).
Sensibiliser la population sur les mesures barrières à observer face à la pandémie de corona virus, c’est tout le sens de cette exposition photos organisée par le photographe Harouna Marané. « C’est un ensemble d’image qui appel à la résilience et qui sensibilise sur les mesures barrières contre le corona virus », a indiqué Harouna Marané tout en rappelant que cette exposition est le produit d’un appel à projet du fond africain pour la culture dont il est le lauréat, « J’ai bénéficié du fond africain pour la culture sur un appel à projet sur la résilience des populations face à la pandémie du corona virus ; le fond est de 2 000 dollars subdivisé en plusieurs séquences », a-t-il ajouté.
Le thème « Vivre » pour l’exposant n’est pas un choix hasardeux, mais un choix soigneusement étudié et valable dans ce contexte ; c’est une invite à la population à pouvoir vivre avec la maladie. « C’est juste motiver les gens à dominer la peur et à rester en vie », a expliqué l’exposant.
Il invite par ailleurs la population à faire le déplacement de l’espace culturel Napam Béogo pour pouvoir découvrir des choses exceptionnelles durant toute la période de l’exposition qui devrait durer une dizaine de jours. « J’invite la population de Ouagadougou à faire le déplacement. Ça va les inspirer car, c’est une création qui va au-delà de ce qu’elle a l’habitude de voir », a-t-il affirmé.
Le photo-journaliste Marané avoue n’avoir pas été confronté à des difficultés majeures dans son entreprise. « Je n’ai pas eu de difficultés majeures. Je suis un artiste et je crée quand j’ai l’inspiration », a-t-il déclaré. Et de préciser, « dès le 17 mars 2020, j’étais déjà à pied d’œuvre ».
En rappel, la majorité des photos en exposition a été prise dans la seule ville de Ouagadougou, en raison de la quarantaine imposée le 16 mars 2020. L’entrée, durant toute la durée de l’exposition est gratuite.
Tiba Kassamse Ouédraogo (stagiaire)
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