Le Président du Faso, Roch Kaboré, a reçu ce mercredi 25 novembre 2020, au palais de Kosyam, à Ouagadougou, le représentant spécial du Secrétaire général (SG) de l’Organisation des nations unies (ONU) pour l’Afrique de l’Ouest et du Sahel, Mohamed Ibn Chambas. Ce dernier, à sa sortie d’audience, dit être venu transmettre, au chef de l’Etat burkinabè, le message du SG de l’ONU, Antonio Guterres.
Mohamed Ibn Chambas, représentant spécial du Secrétaire général (SG) de l’Organisation des nations unies (ONU) pour l’Afrique de l’Ouest et du Sahel a été reçu, le temps d’une audience, par le Président du Faso, Roch Kaboré. Il dit avoir discuté avec lui de question régionale et du double scrutin du dimanche 22 novembre, tenu sur le territoire du Burkina Faso. « Le Président de la République Roch Kaboré m’a fait l’honneur de me recevoir ce matin. Nous avons discuté de question régionale et du double scrutin du 22 novembre au Burkina Faso », a-t-il d’emblée déclaré avant d’être plus explicite sur l’objet de sa visite. « A la suite, le Secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, a applaudi le gouvernement, le peuple et tous les acteurs burkinabè pour l’organisation, la conduite et le déroulement pacifique du processus électoral. Je félicite également les organisations de la société civile (OSC) burkinabè qui ont fait un travail remarquable à travers le déploiement de nombreux observateurs dont en particulier des femmes et des jeunes », a-t-il livré comme étant le message de félicitations du Secrétaire général des nations unies au regard de la tenue des élections.
Le plus souvent, lorsque l’on est amené à féliciter, il est également souhaitable que l’on invite à garder le cap, lequel cap qui a valu les félicitations. Cette manie ou norme, le SG de l’ONU ne s’en est pas défait si l’on en croit le propos de son représentant spécial. «Toutefois, le processus n’est pas encore achevé. Les Nations unies s’associent aux efforts de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), l’Union africaine (UA) et l’Organisation internationale de la francophonie (OIF) pour encourager vivement tous les acteurs politiques à permettre la compilation du processus électoral dans les meilleures conditions, et à recourir aux voies constitutionnelle et légale existantes pour régler les contentieux éventuels », a poursuivi Mohamed Ibn Chambas.
Latribunedufaso.net