Ce dimanche 22 novembre 2020 est le jour du double scrutin (présidentiel et législatif) au pays des Hommes intègres. Dans la province des Balé (région de la Boucle du Mouhoun), 87 415 inscrits sont attendus dans les 255 bureaux de vote répartis dans 10 communes.
A Boromo, chef-lieu de la province, qui compte quatre secteurs et huit villages, 15 485 personnes sont inscrites sur le fichier électoral, soit 17,71% du nombre total d’inscrits. A l’Ecole primaire A de la ville de Boromo (secteur 4), tout semblait bien se passer à notre passage. Le seul problème, qui est récurent dans la province, concerne des inscrits qui du fait de la suppression des doublons ne retrouvent pas leur nom dans la liste du bureau de vote indiqué sur la carte d’électeur. Pour le président de la CECI Boromo, Illias Kaboré, il faut prendre le temps d’expliquer à l’intéresser de vérifier si son nom se trouve dans un autre bureau de vote dans la même école.
Du côté du secteur 1, la maison de la femme abrite quatre bureaux de vote dont deux sous des tentes. Ce sont des délégués de partis politiques assis sous le soleil que nous avons trouvé. L’affluence n’était pas au grand jour à 8h10, car beaucoup préfèrent venir tôt le matin voter et aller vaquer à leurs occupations, nous confie un observateur de la CODEL.
A 9h27, aucun rang n’était en place devant le bureau de vote numero 2 à l’école Madersa au secteur 2. Selon le président de ce bureau de vote Madi Nébié, il y’avait de l’affluence à 5 heures 30 bien avant l’ouverture du bureau de vote à 6 heures 00. En trois heures, son bureau a enregistré 130 votants sur 330 inscrits sur la liste électorale.
Le secteur 3 a donc été la boucle de ce tour matinal pour prendre le pool des bureaux de votes dans les quatre secteurs de la ville de Boromo. L’école primaire B de Boromo compte 4 bureaux de vote. Vers 10 heures, l’affluence n’était des grands jours. Au bureau de vote 1 par exemple, sur un total de 343 inscrits, 87 personnes avaient voté.
Au niveau des 9 autres communes de la province des Balé, les différents présidents des Commissions électorales communales indépendants (CECI), ont donné l’assurance que le scrutin se déroule sans incident.
Marcus Kouaman
Latribunedufaso.net