La seule femme candidate dans la course à la présidentielle de novembre 2020, Yéli Kam, du Mouvement pour la renaissance du Burkina Faso (MRB) a rencontré la Haute alliance des leaders coutumiers pour la vie, la cohésion sociale et l’unité nationale pour le développement du Burkina (HLCD/B). La rencontre est intervenue le lundi 16 novembre 2020, au palais d’Issouka, situé dans le village portant le même nom, à Koudougou, dans la région du Centre-ouest.
Yéli Kam, la Yennenga de l’éducation, comme elle se fait appeler depuis le début de cette campagne présidentielle, a été reçue par la Haute alliance des leaders coutumiers pour la vie, la cohésion sociale et l’unité nationale pour le développement du Burkina (HLCD/B) au palais d’Issouka. Elle dit être venue parler de paix en rapport au double scrutin du 22 novembre 2020 et faire savoir le sens de son engagement politique. « Nous les femmes, nous sommes impliquées dans le combat politique pour apporter notre contribution au changement. Dans notre programme, nous mettons l’accent sur la réconciliation. Et, en cela, les chefs coutumiers sont incontournables », a indiqué Yéli Kam avant de revenir plus en détails sur son projet de société en ce qui concerne le volet réconciliation.
« Aux leaders coutumiers, j’ai souligné le rôle qu’ils joueront lors de notre mandature à travers la chambre des sages. Il s’agira d’un organe devant garantir la cohésion sociale », a-t-elle expliqué. A en croire son propos, ladite chambre sera composée de 130 membres apolitiques constitués d’autorités traditionnelles, religieuses et d’anciens chefs d’Etat. Et devront œuvrer au retour de la paix au Burkina Faso.
Les chefs traditionnels et coutumiers, par la voix du chef du village d’Issouka, ont salué la visite de leur hôte. Ils disent également espérer en cas de victoire de sa part, qu’elle mette en avant le social. « Nous sommes fiers de l’avoir écouté. Nous espérons que si elle gagnait, tout ce qui concerne le social, soit bien regardé », a affirmé Naaba Saaga.
En somme, les leaders coutumiers ont invité l’ensemble des citoyens burkinabè à voter dans la discipline le jour du scrutin.
Tiba Kassamse Ouédraogo (stagiaire)
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