Yéli Kam, seule candidate femme engagée dans la course à la présidentielle de novembre 2020 à travers son Mouvement pour la renaissance du Burkina (MRB), propose aux Burkinabè « les sept pactes de la renaissance du Burkina Faso ». Dans lesdits pactes, qui ne sont autres que son programme de société, l’écologie et l’environnement ainsi que la sécurité routière figurent en bonne place.
Le Mouvement pour la renaissance du Burkina (MRB), dans ses sept pactes aux Burkinabè, propose une économie verte marquée par des objectifs nationaux, des impératifs sociaux et économiques. « Notre plan d’investissement pour une économie verte produit un mieux-être humain, assure l’équité sociale tout en réduisant de manière significative les risques sur l’environnement et les pénuries écologiques », fait savoir Yéli Kam. La candidate indique par la suite une politique d’incitation aux investissements privés et publics, qui permettra de réduire les émissions de carbone et la pollution ; de renforcer l’efficacité énergétique et des ressources et de prévenir la perte de la biodiversité et des services éco systémiques. Ces investissements, poursuit-elle, seront soutenus par des dépenses publiques ciblées, des réformes et des modifications des règlementations. En clair, estime-t-elle, cette voie de développement devrait maintenir, améliorer et, autant que faire se peut, rebâtir le capital naturel comme un atout économique essentiel et une source d’avantages publics, particulièrement pour les personnes démunies dont les moyens de subsistance et la sécurité dépendent fortement de la nature.
La sécurité routière, c’est l’autre combat que compte mener Yéli Kam en tant que présidente du Faso. Les accidents de la route constituent, de ses dires, un véritable fléau au Burkina Faso. De facto, entend remédier à cette situation en renforçant les contrôles techniques des voitures avec des sanctions exemplaires pour ceux qui se laisseront corrompre ; en améliorant les entretiens routiers et la sécurisation de certains axes accidentogènes ; en sanctionnant avec exemplarité l’incivisme routier ; en réorganisant et en règlementant au mieux l’utilisation des motos taxi. « L’objectif de 80% de morts en moins sur nos routes en 10 ans est de tendre vers une situation où le décès par accident sur nos routes devient une exception et non pas la norme comme c’est le cas aujourd’hui au Burkina Faso », déclare-t-elle. Aussi rassure-t-elle de l’implication de tous les acteurs concernés par la question. « Cet objectif structurant sera discuté avec tous les acteurs de la sécurité et de la santé. Des états généraux de la sécurité routière seront organisés et les résultats seront actés par une loi », ajoute la candidate du Mouvement pour la renaissance du Burkina.
« Le Burkina Faso n’empruntera plus. Notre pays, le Burkina Faso, retrouvera sa souveraineté économique. La mise en œuvre de mon projet de société permettra au peuple de sortir du cycle infernal de l’endettement et de la pauvreté », laisse entendre la seule voix féminine dans la course à la présidentielle du 22 novembre. A l’en croire, la mise en œuvre de son projet de société permettra de dégager d’énormes ressources financières par la pratique rigoureuse d’une gouvernance vertueuse, la réduction des postes ministériels, la suppression des postes superflus, fictifs et doublons du fichier de l’administration.
Synthèse de Tambi Serge Pacôme Zongo
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