Le Mouvement du peuple pour le progrès (MPP) a lancé, dans l’après-midi du jeudi 5 novembre 2020, au stade Sangoulé Lamizana de Bobo-Dioulasso, le meeting de son candidat Roch Kaboré pour un second bail à Kosyam.
C’est dans les Hauts-Bassins, à Bobo-Dioulasso, que le Mouvement du peuple pour le progrès (MPP) a choisi de lancer la machine «en mouvement avec Roch 2020 ». En effet, comme en 2015, c’est un stade Sangoulé Lamizana, bondé de monde, qui a reçu le candidat du MPP à travers cris, chants et slogans. C’est dans cette ambiance festive et de retrouvailles que différentes figures importantes du parti et alliés du parti ont pris la parole pour tantôt soutenir le bilan des cinq ans passés, tantôt pour réitérer leur confiance et leur soutien au candidat du peuple pour le progrès. L’un d’eux, en la personne de Me Bénéwendé Sankara, porte-parole de l’Alliance des partis et formations politiques de la majorité présidentielle (APMP), a alors affirmé que Roch est hors catégorie ; de fait, qu’il n’y a pas match. «Il y a coup K-O quand il y a match. Avec Roch, il n’y a pas match. Notre candidat est hors catégorie, et il n’y a pas match», a-t-il déclaré avant d’inviter tous les militants de l’alliance à un vote massif pour une réélection du candidat Roch Kaboré au soir du 22 novembre, et pour une majorité confortable à l’Assemblée nationale.
Simon Compaoré, directeur national de campagne du MPP, a indiqué que RMCK (Rock Marc Christian Kaboré) est le candidat qu’il faut au Burkina Faso actuellement. « Vous êtes la force tranquille pour garantir la sécurité, la stabilité de notre pays. Vous êtes la force tranquille pour réformer notre État. Vous êtes la force tranquille pour renforcer la résilience économique du Burkina Faso », a-t-il précisé. Il est de même revenu sur les qualités dont a fait montre le président sortant durant sa gestion des cinq ans du pouvoir. « Cinq ans durant, il a géré avec intelligence, tact, calme, sagesse, détermination et rigueur notre cher pays malgré les tentatives de déstabilisation des forces du mal. Il a démontré avec brio que nous pouvons toujours compter sur lui pour conduire le navire du Burkina Faso », a ajouté Simon Compaoré. Pour terminer, le directeur national de campagne ne s’est pas privé de créer une sensation au sein du public, comme il a coutume de le faire lorsqu’il est amené à prendre publiquement la parole. « Quand je montais tout à l’heure sur ce podium, j’ai regardé à gauche, à droite, devant et derrière et je me suis dit, comme disent les Kenyan, HAKUNA MATATA (il n’y a pas de problème)…Jusque-là, l’éternel nous a secouru; même demain, il en sera ainsi», a lancé Simon.
Candidat à sa propre succession au palais de Kosyam, Roch Kaboré s’est également illustré, dans son propos, en répondant coup sur coup aux flèches lancées par ses adversaires. « Des gens disent qu’il n’y a jamais eu autant de sang au Burkina Faso que sur les 05 ans passés. Je considère que cette déclaration est une injure vis-à-vis du peuple burkinabè et vis-à-vis de ceux qui ont sacrifié leur vie pour défendre la patrie », a-t-il dit. Aussi s’est-il attaqué aux candidats qui ont affirmé pouvoir mettre un terme au terrorisme en seulement quelques mois après leur désignation à la tête du Faso. « D’autres disent, si nous prenons le pouvoir, si en six mois, nous n’arrivons pas à vaincre le terrorisme, nous rendons notre démission et nous vous laissons dans la merde la plus absolue », a-t-il poursuivi pour finalement interpeller ses détracteurs. « Il faut que ceux qui cherchent l’élection comme nous, fassent un peu plus de preuve de sérieux. Il ne s’agit pas de vendre du vent », a-t-il déclaré.
En somme, un appel a été lancé à la mobilisation des troupes, de l’État major, des structures de campagne pour aller au combat et livrer la vraie bataille, celle avec «le bilan positif» du candidat Roch et son programme 2021-2025.
Tambi Serge Pacôme Zongo
Latribunedufaso.net