Eddie Komboïgo, candidat du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) a rencontré, mercredi 4 novembre 2020, les populations de Boromo, province des Balé, dans la Boucle du Mouhoun. Dans son adresse, il les a invités à la rupture avec le Mouvement du peuple et du progrès (MPP) dont la gouvernance durant les cinq années passées a conduit à faire régresser le Burkina Faso.
A l’instar des douze autres candidats engagés dans la course à la présidentielle de novembre 2020, le candidat du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) multiplie les meetings à travers le pays afin de partager avec les populations sa vision pour les cinq années à venir s’il est élu président du Faso au soir du 22 novembre 2020. Ainsi, dans la Boucle du Mouhoun, plus exactement à Boromo où il a décidé de marquer un arrêt, Eddie Komboïgo a dressé un bilan peu élogieux des cinq années de gestion du pouvoir du Mouvement du peuple et du progrès (MPP). « Depuis nos indépendances, nous n’avons jamais vu autant de sang coulé. Plus de 1 500 morts, plus d’un million de déplacés, 2 500 écoles fermées mettant plus de 350 000 élèves dehors », a cité Eddie Komboïgo. Il estime que le MPP n’a fait que faire régresser les Burkinabè durant ces cinq années, conduisant le pays dans une insécurité.
Pour ‘’l’héritier de Blaise Compaoré’’, il n’est plus possible de « reconduire le président Roch Kaboré », qu’il considère comme un grand frère, à la tête du Burkina Faso. « C’est un grand frère pour moi, mais quand un grand frère ne sait pas travailler, on lui dit de descendre calmement», a-t-il laissé entendre.
Le candidat du CDP, se présentant comme la solution pour un Burkina apaisé, a invité les Boromolais à une rupture, au soir du 22 novembre, avec le pouvoir du MPP.
Tambi Serge Pacôme Zongo
Latribunedufaso.net