Ce 15 novembre 2024, Ouagadougou a accueilli la cérémonie officielle de lancement des plateformes JOBF (Journal Officiel du Burkina Faso) et Legiburkina, des solutions numériques « innovantes » destinées à faciliter l’accès à l’information juridique et à moderniser les procédures administratives du pays.
Elle était placée sous la présidence du Premier ministre, Me Apollinaire Joachimson Kyélem de Tambèla. L’événement a connu la participation des membres du gouvernement, notamment, la ministre en charge de la Transition digitale, Aminata Zerbo/Sabane ainsi qu’une délégation du Mali et du Niger.
Lire aussi >> Dématérialisation de l’état civil : La phase pilote de la plateforme VENEEM officiellement lancée
Cette cérémonie a eu pour objectif le lancement officiel de deux solutions électroniques portées par le Secrétariat général du gouvernement et du conseil des ministres. Il s’agit de JOBF, une plateforme qui permet la distribution en ligne et l’insertion à distance au journal officiel, et la plateforme Legiburkina pour la diffusion du droit burkinabè.
Le secrétaire général du gouvernement et du conseil des ministres, Mathias Traoré, a souligné que ces plateformes permettent non seulement de faciliter les démarches administratives, mais aussi d’améliorer la transparence et l’efficacité de l’administration burkinabè. Selon lui, JOBF et Legiburkina représentent une avancée majeure, car elles offrent aux usagers une interaction directe et accessible.
Dans son discours lu par la ministre en charge de la Transition digitale, Aminata Zerbo/Sabane, le Premier ministre Apollinaire Joachimson Kyélem de Tambèla a salué ces initiatives qui, selon lui, sont en parfaite adéquation avec la volonté du gouvernement de moderniser l’administration et de rapprocher les citoyens. « C’est une avancée importante quand on sait l’importance de ces textes non seulement pour les administrations, les entreprises et nos concitoyens de façon générale mais surtout les difficultés que ces entités avaient pour y accéder », a-t-il expliqué.
Il a, par ailleurs, saisi l’opportunité pour engager l’expertise nationale, qu’elle soit du privé ou du public, pour accélérer d’avantage la dynamique de dématérialisation des services de l’administration afin d’avoir une administration plus moderne et plus proche des usagers.
Pour le ministre de la Communication, des Postes et de l’Economie numérique du Niger, Sidi Mohamed Raliou ayant pris part à cette cérémonie, c’est une solution numérique à expérimenter au Niger, avec le soutien du Burkina Faso, assez avancé en la matière.
Le lancement de ces deux plateformes marque une étape importante dans la dématérialisation des services publics au Burkina Faso, et s’inscrit dans une dynamique régionale plus large visant à améliorer l’accès à l’information et à promouvoir l’innovation numérique.
Inès TOUGMA
Latribunedufaso.net