Un séminaire visant à renforcer les compétences des agents du ministère en charge de l’Agriculture, initié par la chine a eu lieu du 22 octobre au 11 novembre 2024. La cérémonie de clôture s’est déroulée ce 11 novembre 2024 sous la présidence du Directeur de cabinet dudit ministère, Alassane Guiré, représentant le ministre Ismaël Sombié.
Il s’est agit pour ce séminaire de former les agents sur la production de fourrage et de champignons comestibles selon la technologie Juncao. De façon plus explicite, la technologie consiste à cultiver une herbe qui peut être utilisée comme substrat pour la production de champignons, comme aliment pour les animaux.
Ladite formation a été mise en œuvre par les experts de l’université d’agriculture et de sylviculture du Fujian de la République populaire de Chine en collaboration avec l’Ecole nationale de l’élevage et de la santé animale (ENESA).
Les bénéficiaires de ce séminaire sont constitués d’une équipe pluridisciplinaire et multisectorielle composés, notamment, des agents et cadres des directions centrales et régionales du ministère en charge de l’Agriculture, des chercheurs et des enseignants-chercheurs de l’INERA et de I’université Nazi Boni. Il y a aussi des jeunes diplômés issus de différentes écoles de formation professionnelle de l’Etat, notamment, l’ENAFA-Matourkou et l’ENESA ainsi que des universités du pays, des membres des associations œuvrant dans la production, la transformation et la commercialisation de champignons comestibles au Burkina Faso.
Ainsi, les bénéficiaires à travers leur représentant, Noël Nabi, ont formulé le vœu que d’autres agents et cadres du Burkina puissent bénéficier de ce séminaire également, que ça soit en outre-mer comme le cas présent ou en terre chinoise notamment à l’université de Fuijian sous forme de stages professionnels.
Pour ce faire, les bénéficiaires ont suggéré le renforcement du partenariat naissant entre l’université de Fuijian de la république populaire de Chine avec l’ENESA et ses partenaires de la recherche et l’université notamment l’INERA et l’université Nazi Boni. Ils proposent également la création d’un programme de recherche et de développement du Juncao au Burkina en collaboration avec les partenaires de Chine.
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Selon le représentant du ministre en charge de l’Agriculture, Alassane Guiré, l’adoption de la technologie juncao et sa mise à l’échelle au Burkina Faso permettront d’optimiser la production de fourrage de qualité pour répondre aux défis cruciaux auxquels font face les pasteurs et agro-pasteurs. Il s’agit, notamment, du manque de fourrage et d’aliments de qualité pour le bétail.
L’ambassadeur de la République Populaire de Chine au Burkina, Lu Shan a, par ailleurs, demandé au bénéficiaires de mettre à profit les connaissances acquises pour promouvoir la technologie de Juncao au Burkina Faso.
Au total 110 agents ont bénéficié de cette formation. La cérémonie a été marquée par une remise symbolique d’attestations au bénéficiaires et de cadeaux aux formateurs.
Inès TOUGMA
Latribunedufaso.net